Le premier bâtiment tertiaire entièrement équipé d’éclairages LED sera inauguré en septembre prochain au 100, avenue des Champs-Elysées à Paris. La Ville de Lumière accueille ce bâtiment unique au monde à ce jour, à l’initiative de Générali Immobilier et de Philips, sous l’œil d’Anthony Béchu, l’architecte.

Lorsqu’un investisseur, un concepteur et un fabricant s’unissent pour une innovation en marche, cela donne un bâtiment à l’architecture haussmannienne bourré de technologie. L’aventure de ce bâtiment a commencé, il y a tout juste un an, à l’initiative de l’architecte Anthony Béchu, qui propose alors à Générali de faire de cet immeuble à l’adresse emblématique (100, Champs-Elysées) une sorte de phare pour ce quartier du 8e arrondissement parisien.

Générali fait alors le choix d’un concept de lumière dynamique à base de LED. L’immeuble, banal à l’origine, accueillait une brasserie à son rez-de-chaussée. Le Select, c’est son nom, a fait les belles heures des soirées d’avant-guerre. A terme, c’est une enseigne de magasin de vêtements qui prendra sa place et on attend toujours le nom du ou des prochains locataires des étages supérieurs.

Pourquoi ce bâtiment ? «Nous n’avons pas pris le nom au hasard. On y est attaché», reconnaît Anne-Marie de Chalambert, Présidente de Générali Immobilier. Outre son adresse tout en symbole, le 100 Champs-Elysées, figure de l’architecture haussmannienne, allie les avantages de l’accessibilité, de la visibilité, de la flexibilité et du confort.

Toit de verre

Sa verrière très contemporaine est un des éléments forts et essentiels du site, et sera le point d’orgue du bâtiment final. «Cette toiture est une double peau de verre ventilée avec une façade métallique à deux étages en retrait, largement éclairée, libérant un espace de terrasse à vivre et un balcon suspendu en belvédère sur les Champs-Elysées derrière sa vêture de verre», s’enflamme Anthony Béchu, l’architecte du projet. Ainsi, il a eu l’idée de positionner, sur la verrière, des vantelles de verre, qui s’articuleront au gré du temps dicté par la météo. Elles seront aussi support de lumière car innervées par des LED qui propagent leurs faisceaux lumineux de lumière et couleur.

«Nous avions le souci de traiter autant l’intérieur que l’extérieur», précise Anne-Marie de Chalambert. En effet, la verrière, qui chapeaute les 6e et 7e étages, offrait un potentiel, qui a fait naître l’idée d’un soin tout particulier porté à l’éclairage. Objectif : faire de cet immeuble une vitrine de l’innovation en matière d’éclairage. Philips était donc tout désigné pour participer à ce projet. Un pari innovant que n’a pas hésité à prendre Générali, l’éclairage LED étant encore au stade de prototype sur des bâtiments tertiaires. «L’éclairage est un des volets de notre démarche de développement durable», insiste la Présidente de Générali Immobilier.

Longévité assurée

Pourquoi le choix des LED ? Pour Générali, c’est la volonté de favoriser le confort maximal de l’utilisateur qui a dicté l’implantation des LED. De plus, cette technologie ne nécessite aucune maintenance, la durée de vie d’un LED étant d’environ 18 ans. Le bâtiment, qui accueillera ses premiers locataires à la rentrée, comptera pas moins de 10.000 LED. Ils éclaireront entrée, ascenseur, couloir, espaces de travail, bureaux… Bref, on trouvera des LED partout ! En détail, les zones de bureaux compteront 422 luminaires encastrés au module 600x600 équipés de 16 ou 12 LED forte puissance de 2.6 W selon leur positionnement sur le plateau (sous un plan de travail ou non) permettant d’obtenir 300 lux d’éclairement moyen sur la totalité des espaces et 500 lux sur les plans de travail. Les LED des zones de bureaux pourront être atténués en termes d’intensité pour le confort visuel des utilisateurs. Les zones de circulation, quant à elle, seront équipées de luminaires encastrés SpotLed 3K2 pour les circulations équipées de 3 LED de 3W.

Comme le rappelle Générali, si les coûts à l’installation sont plus élevés (2 fois le prix d’une installation classique), le retour sur investissement pour le propriétaire se situe dans la maîtrise des charges et dans la plus-value à la location engendrée par la qualité supérieure des matériaux. Au total, le montant des travaux s’élève à près de 11 millions d’euros.

 


Coup de projecteur !

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