Porté notamment par la reprise du marché de la location de bureaux au deuxième semestre, la société foncière a dégagé en 2005 une baisse de 11,8% de son résultat net récurrent par action, contre 15% prévus initialement.

La plus grande des foncières françaises a dégagé un résultat net récurrent par action de 5,81 euros, en baisse de 11,8%, alors qu'elle avait annoncé que ce résultat serait en recul de 15% après la cession de la tour Coeur Défense, qui avait donné lieu au versement d'un dividende exceptionnelle en janvier 2005.

Le directeur général d'Unibail, Guillaume Poitrinal, s'est montré optimiste pour 2006, dans la perspective d'une poursuite de la hausse des prix et des loyers accompagnée d'importants projets d'investissements dans les centres commerciaux et les bureaux. «Sur le marché du bureau, on peut être confiant. Le marché locatif est probablement en train de se retourner et les conditions de marché des produits finis sont très favorables à nos ventes», a-t-il dit à la presse lors de la présentation des résultats. Tout en reconnaissant que l'abondance de liquidités et la forte concurrence à l'achat rendaient les opportunités d'acquisition rares, il a souligné qu'Unibail avait suffisamment de projets de rénovation, d'extension et de nouveaux développements pour ne pas être «dans l'obligation d'investir». Sur 2006, elle dispose de 120.000 m2 de bureaux à louer ou à renouveler et est engagée sur plus de 390.000 m2 d'extension et de création de centres commerciaux. Sur cinq ans, ses projets d'investissement s'élèvent à 1,45 milliard d'euros.

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