L'urbanisation chinoise, connue pour être galopante, est également parfois surprenante. Un riche Pékinois s'est, en effet, fait construire, en toute illégalité, une villa sur une montagne artificielle avec rochers et végétation au sommet... d'une tour d'habitation de 26 étages. Les autorités municipales ont ordonné la destruction de cette curiosité.
Le culot n'a pas de limites. Ni de frontières. Ayant acquis en 2007 un appartement d'une centaine de mètres carrés au sommet d'une tour de 26 étages à Pékin, Zhang Biqing se sentait sans doute un peu à l'étroit. Il a donc entrepris de faire raser l'habitation et… de s'approprier l'ensemble du sommet de l'immeuble, d'une surface de 1.000 m². Pensant sans doute bénéficier d'un passe-droit ou d'une immunité, l'ancien conseiller politique local et nouveau millionnaire, chef d'entreprise d'une société spécialisée dans la médecine traditionnelle, monsieur Zhang s'est fait bâtir une villa de plusieurs étages, trônant au sommet d'une colline de rochers artificiels, avec arbres, buissons et mare à poissons.
Les nuisances causées par les travaux, qui ont duré des mois, et par la structure, qui créerait des problèmes d'infiltration d'eau, ont amené les autres résidents de la tour à alerter les autorités pékinoises. Le poids des rochers factices et de la construction mettrait en péril tout le bâtiment et il a donc été ordonné de démolir l'ensemble. Aux frais de l'indélicat ? On imagine...