Les Qataris se sont donc finalement résignés. Alors que Nasser Al-Khelaifi souhaitait détruire le Parc pour reconstruire, au même endroit, un stade « ultra moderne » digne des plus grandes enceintes européennes, le président parisien a été contraint de ranger son projet. « Temporairement seulement, nous confie Jacques Monthioux. Toutefois, nous étions confiants dans les discussions malgré l'intervention de l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, qui ne pensait pas jusqu'à aujourd'hui que les règlements urbains notamment de Plans locaux d'urbanismes (PLU) étaient autant contraignants… C'est une sage décision de leur part car cela mettait en péril l'Euro 2016 à Paris. »
Ainsi, les rêves d'expansion du nouveau PSG prendront-ils forme avec un stade à la hauteur de leurs ambitions ? Les dirigeants du club vont désormais avoir le temps de plancher sur un nouveau projet. « Oui très certainement, ils réfléchiront à une seconde tranche de travaux après la compétition en 2016… », conclut le directeur du patrimoine et de l'architecture de la Mairie de Paris.