Dans le 17ème arrondissement de Paris, un bâtiment brille par sa peau cuivrée. Avec ses reflets au soleil, difficile de ne pas remarquer la réalisation de l'agence d'architecture Basalt. Accueillant un conservatoire, l'édifice présente un atout de taille pour ses activités artistiques : un éclairage naturel pour chaque salle de répétition. Acier, corten, Corian… la palette de matériaux était vaste pour construire le nouveau conservatoire du 17ème arrondissement de Paris. Finalement, après réflexion, le cabinet d'architecture Basalt a arrêté son choix sur le cuivre : "Il nous permettait de créer des jeux de façade, mais aussi des dessins, des perforations pour la fonction brise-soleil, sans oublier que son coût et sa pérennité étaient des facteurs intéressants", raconte Olivier Landrin, architecte du projet.

 

L'édifice forme aujourd'hui un signal fort dans un environnement urbain très riche : périphérique au nord, logements aux façades brunes des années 60, immeubles haussmanniens et église Sainte-Odile.

 

C'est donc une partition bicéphale entre la ville et le bâti qui s'est jouée avec cette opération. C'est d'ailleurs pour cette raison que le programme propose de nombreuses ouvertures de manière à laisser entrer l'extérieur à l'intérieur et bien sûr à baigner de lumière le complexe. Ainsi, les salles de danses établies en partie haute sont munies de grandes baies vitrées ; plusieurs pièces de répétition de musique affichent des plafonds à double hauteur

 

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