Ce sont surtout des bétons bas et très bas carbone qui sont ainsi utilisés sur le futur centre hospitalier universitaire. Tous sont coulés sur place grâce à la centrale installée sur site et ses 4 silos : un pour le ciment traditionnel, un pour le laitier, un pour le filler calcaire et un pour le métakaolin.
Pour les fondations, par exemple, c'est un béton à base de laitier, remplaçant le clinker jusqu'à 80%, qui a été mis en œuvre. Cependant, le laitier n'étant pas une ressource inépuisable, "nous avons besoin de travailler sur d'autres alternatives, plus minérales", indique Rémi Lefeuvre. Etant également plus sensible au froid et donc plus difficile à travailler lorsque les températures baissent, « nous devons trouver des formules que nous pouvons utiliser toute l'année », renchérit François Cussigh.
Une nouvelle gamme de béton Exegy a ainsi été développée et mise en œuvre sur le chantier du CHU de Nantes, en complément de l'utilisation du laitier : l'Exegy L+C3, à base de filler calcaire et de métakaolin, qui permet de remplacer au moins 50% du clinker.
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