DIAPORAMA. L'Etat égyptien a l'ambition démesurée de bâtir une nouvelle capitale administrative et financière pour désengorger le Caire et ses 18 millions d'habitants. Au programme : gratte-ciel futuristes, bâtiments autonomes en énergie et nombreux espaces verts.
Elle n'a pas encore de nom mais la future capitale égyptienne serait, selon ses promoteurs, la "cité idéale" du XXIe siècle. Le Gouvernement égyptien vient de présenter son projet ambitieux de construire une nouvelle capitale administrative et financière à l'est du Caire. "L'idée de construire une nouvelle ville vient du fait que nous sommes conscients que la population actuelle du Caire va doubler dans les quarante prochaines années", a annoncé le ministre du Logement Moustafa Kamal Madbouli. La cité des bords du Nil va être en effet confrontée à une explosion démographique d'ici à 2050, passant de 18 à 40 millions d'habitants.
Lors d'une conférence économique organisée dans la station balnéaire de Charm el-Cheick, les autorités ont exposé à des investisseurs potentiels une maquette et les contours de leur nouvelle ville pharaonique. S'étendant sur une surface de 700 km2 entre le Caire et la ville de Suez, le terrain constructible serait "douze fois plus grand que Manhattan, trois fois plus grand que Washington", s'est vanté le ministre. La métropole serait dotée du "plus grand aéroport du monde" et d'un "parc d'attractions quatre fois plus grand que celui de Disneyland en Californie", s'est-il réjoui.
Lors d'une conférence économique organisée dans la station balnéaire de Charm el-Cheick, les autorités ont exposé à des investisseurs potentiels une maquette et les contours de leur nouvelle ville pharaonique. S'étendant sur une surface de 700 km2 entre le Caire et la ville de Suez, le terrain constructible serait "douze fois plus grand que Manhattan, trois fois plus grand que Washington", s'est vanté le ministre. La métropole serait dotée du "plus grand aéroport du monde" et d'un "parc d'attractions quatre fois plus grand que celui de Disneyland en Californie", s'est-il réjoui.
Des gratte-ciel autonomes en énergie
Les cinq millions d'habitant attendus, pourront bénéficier d'une meilleure qualité de vie, argumente le Gouvernement. De nombreux espaces verts composeront les quartiers, tandis que la circulation automobile sera limitée. De plus, les gratte-ciel et les bâtiments seront capables de produire une partie de leur consommation électrique. "L'idée est de créer une ville internationale qui offrira une multitude d'opportunités économiques et une qualité de vie à part", explique le site internet.Une capitale économique mais aussi administrative. Les institutions officielles comme le palais présidentiel, les ministères ou les ambassades étrangères seront tous transférés dans cette nouvelle mégalopole, a indiqué le ministre, ajoutant que l'exécution de la première phrase du projet se fera entre cinq et sept ans et coûtera 42,9 milliards d'euros.
Un coût exorbitant
Un coût vivement critiqué par les médias locaux et de nombreux éditorialistes. Il équivaudrait à la moitié du budget annuel de l'Egypte alors que le pays est au bord de l'agonie économique et qui doit sa survie aux aides de bailleurs de fonds. Comme solution, l'hypothèse des pétrodollars des Emirats, qui ont déjà accordé 18 milliards de dollars d'aide à l'Egypte, a été évoquée lors des discussions.Outre la question du financement, les détracteurs soulignent la proximité de la cité avec l'actuelle agglomération tentaculaire du Nil, et donc, sa dépendance. Elle se localiserait surtout en plein désert.
En réponse, ses défenseurs mettent en avant les deux millions d'emplois directs ou indirects générés par sa construction. Une bonne nouvelle pour un pays touché par un chômage élevé (13%).
Une cité futuriste à quelques kilomètres du Caire
"L'idée de construire une nouvelle ville vient du fait que nous sommes conscients que la population actuelle du Caire va doubler dans les quarante prochaines années", a annoncé le ministre du Logement Moustafa Kamal Madbouli
Une ville d'une surface de 700 km2
S'étendant sur une surface de 700 km2 entre le Caire et la ville de Suez, le terrain constructible serait "douze fois plus grand que Manhattan, trois fois plus grand que Washington", s'est vanté le ministre.
Des bâtiments autonomes en énergie
Les gratte-ciel et les bâtiments seront capables de produire une partie de leur consommation électrique. "L'idée est de créer une ville internationale qui offrira une multitude d'opportunités économiques et une qualité de vie à part", explique le site internet.
Nombreux espaces verts
De nombreux espaces verts composeront les quartiers, tandis que la circulation automobile sera limitée.
Futur siège des institutions politiques et économiques
Les institutions officielles comme le palais présidentiel, les ministères ou les ambassades étrangères seront tous transférés dans cette nouvelle mégalopole.
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