Élargissement des rues ou encore construction de places, les experts réunis autour de cette exposition interrogent la symétrie de la ville et les rythmes qui la composent. En 1832, Victor Hugo se positionne pour préserver le bâti existant. "À Paris, le vandalisme fleurit et prospère sous nos yeux. Le vandalisme est architecte. Le vandalisme se carre et se prélasse. Le vandalisme est fêté, applaudi, encouragé, admiré, caressé, protégé, consulté, subventionné, défrayé, naturalisé. Le vandalisme est entrepreneur de travaux pour le compte du gouvernement. [...] Tous les jours, il démolit quelque chose du peu qui nous reste de cet admirable vieux Paris", avait-il écrit dans la revue des Deux Mondes, "Guerre aux démolisseurs".
Paris est également reconnu pour son style haussmannien, qui mêle sobriété du bâtiment et abondance ornementale, mais aussi ses arcs et obélisque, tout comme la pyramide du Louvre. "La morphologie de la ville, qui naît au XVIIIème siècle, œuvre à son embellissement", explique Alexandre Labasse, lors de visite. "On joue sur les perspectives et les rythmes. Se pose alors la question de démolir pour embellir."