La transformation la plus importante, mais aussi la plus visible sur le village sera celle de la plateforme qui a accueilli pendant les Jeux une immense gare routière. Elle doit laisser place, d'ici à la fin 2025, à un parc de 3 ha, véritable "poumon vert" dans un environnement urbain qui en manquait. Il permettra lui aussi d'assurer la "greffe" entre le quartier Pleyel et le village, de créer une "couture urbaine" entre Saint-Denis et Saint-Ouen, commentent les représentants de la Solideo.
Là où se tenaient il y a encore quelques années des installations électriques, le parc Ampère sera "très végétal, largement planté" avec des arbres réservés en pépinière dès 2020 pour apporter de l'ombre et de la fraîcheur, explique Henri Specht. Mais il sera aussi composé de clairières pour ceux qui souhaitent profiter de la lumière.
En ce début 2025, le démontage de la plateforme est en cours, les enrobés, qui ont vocation à être réemployés, ont été retirés. Suivront rapidement les travaux d'aménagement du parc ainsi que la reconstitution d'une piste d'athlétisme.
Un "campus" scolaire au cœur du village
Le parc Ampère formera par ailleurs un "trait d'union" entre différents établissements scolaires déjà construits ou à venir. Bordé par le collège Dora-Maar inauguré en 2014, il desservira aussi deux groupes scolaires : l'un déjà livré à Saint-Ouen, l'autre dont la construction doit débuter sur Saint-Denis. "Le permis de construire est en cours d'instruction. Il doit être livré dans deux ans", indique Yann Krysinski.
Un lycée à proximité immédiate du parc a également été déconstruit et reconstruit. Si bien que c'est un véritable "campus", proposant un parcours scolaire complet, qui est installé au cœur du nouveau quartier.
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