"Le cœur du projet porte véritablement sur la redécouverte du pin d'Alep, davantage que sur le dispositif technique ou mécanique d'un bâtiment classique, précise Régis Roudil. L'idée consiste véritablement à redécouvrir une essence de bois oubliée et délaissée en l'utilisant de manière massive. Hormis le béton utilisé pour les fondations, la membrane PVC en couverture et les menuiseries des baies vitrées, le reste de l'ouvrage est entièrement en bois, que ce soit la charpente, l'ossature primaire, les murs à ossature bois, l'isolation, le bardage extérieur, le contreventement ou encore les solutions d'affaiblissement acoustique. Nous proposons donc une enveloppe jusqu'au-boutiste dans l'utilisation du pin d'Alep. Il s'agit donc d'un projet à double détente tant sur plan architectural qu'environnemental avec le respect des filières locales de production de cette essence. Le projet vient en somme répondre à une demande de la maîtrise d'ouvrage qu'est la mairie de Coudoux qui souhaitait créer un équipement qui soit à la fois ouvert sur un parc naissant mais qui ait également un impact sur nos paysages au sens large c'est-à-dire à l'échelle de nos territoires avec l'utilisation du pin d'Alep qui est une essence endémique méditerranéenne qui n'est plus aujourd'hui mise en valeur dans les projets de construction locaux. L'idée est de requalifier nos paysages par le biais de cet engagement". Dans la filière, beaucoup d'entreprises ont abandonné la culture de ce bois.

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