Cette première phase de travaux a permis de stabiliser l'ouvrage avant la saison touristique. Le chantier a ensuite été interrompu jusqu'à la mi-octobre 2022, "période durant laquelle nous avons assuré un suivi pour contrôler le déplacement de l'ouvrage". La deuxième phase a ensuite concerné davantage "tout ce qui est visible".
Durant cette période, une partie du chantier était aussi plus en contact avec la mer, "à la fois notre meilleure amie et notre pire ennemie". Des batardeaux ont donc été installés afin de "créer une protection vis-à-vis de la houle et permettre de travailler dans un environnement sec, sur 6 ou 7m2". Ce qui a facilité la réalisation d'un brise-vague au droit du mur, pour éviter que l'eau n'entre à l'intérieur de l'ouvrage.
En parallèle, "nous avons travaillé sur la structure de la paillasse", relate Antony Gallet. Là encore, Freyssinet a proposé de conserver l'existant et de reconstruire par-dessus. Problème : "nous ne connaissions pas la résistance de la structure existante, il fallait donc éviter de reporter la charge dessus". Raison pour laquelle Freyssinet a installé des poutrelles précontraintes pour répartir la charge au droit des fondations. Une poutrelle est ainsi mise en place sur chacune des 70 marches de l'escalier et ancrée sur les murs porteurs, afin que le poids transite bien dans les fondations.