"Depuis la rue, à travers l'entrée principale de la résidence, on devine une densité végétale inhabituelle, comme une invitation", racontent les architectes. En rupture avec la rue, la cour intérieure dévoile un jardin "évoquant un sous-bois peuplé de fougères, de couvre-sol, de résineux et autres arbres de hautes tiges". Au terme d'un chemin qui serpente dans le sous-bois se dresse le projet, un édifice en bois rigoureusement tramé, s'inspirant de temples japonais, et "réinventant une modernité sage inspirée des techniques séculaires".

 

Les balcons abritent les volets et les menuiseries en bois des intempéries, en les conservant en retrait. Les terminaisons des éléments structurels à l'épreuve des éléments sont protégées par une peinture blanche, imprimant ainsi un rythme sur la façade. A travers ce rythme, mais aussi à travers l'expression de la trame des balcons, le choix de laisser les assemblages visibles, le jeu des volets coulissants, émerge une écriture architecturale "à la fois simple, forte, et originale, en osmose avec le jardin".

 

Au pied du bâtiment, un auvent semble indiquer une entrée qui se révèle être un passage, contrastant par sa blancheur avec l'ambiance boisée du jardin. Ce passage traverse le projet et mène vers un second degré d'intériorité, qui change la perception du site, révélant une cour aux dimensions intimistes entièrement blanche, un espace à partager pour les habitants, qui dessert les logements par des coursives en balcon sur la cour.

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