Un projet d'un "Espace résidentiel de la vie autonome" de 25 hectares devrait voir le jour près de Caen d'ici deux ans et demi pour devenir le premier espace de ce type en Europe entièrement adapté aux handicapés.
L'association Erva, composée de handicapés mais aussi de parents, d'époux et épouses, espère ainsi répondre à un besoin exprimé par de nombreuses autres personnes dans leur cas qui ne trouvent aucune structure d'accueil adaptée en France.
L'association, dont le siège est à Ouistreham, a trouvé le terrain idéal à Saint-Aubin d'Arquenay où elle a reçu un écho relativement favorable à quelque réserves techniques prêt, notamment le plan d'occupation des sols (Pos) qui doit être révisé.
L'Erva disposerait ainsi de 25 hectares au bord des bois, à cinq minutes de la plage et moins de dix minutes du CHU de Caen. Pour ce projet, l'Erva
bénéficie de la collaboration de France santé international, spécialisé dans la construction d'établissements sanitaires et sociaux.
L'association recherche des aides pour financer une partie des études entreprises à la réalisation mais le projet immobilier sera quant à lui privé.
L'Erva devrait comprendre 285 logements de plain-pied, du studio à la maison F6, accessibles à la propriété ou à la location, pour y résider seul ou en famille. Le logement, entièrement domotisé et adapté au handicap du patient, devrait être 30% plus cher à l'achat qu'une maison classique.
Le résident a ensuite accès aux soins auprès de médecins libéraux et peut aussi profiter des avantages mis à sa disposition : une piscine équipée d'un treuil pour descendre dans l'eau, un parcours aquatique, un accès aux soins dont l'hyppothérapie et l'équithérapie.
Chacun aura aussi la possibilité d'accéder au gymnase olympique, à la salle de spectacle, aux restaurants, aux jardins et autres activités ludiques, le tout en parcourant des allées couvertes qui sillonneront le village.
"C'est un lieu qui permet de bouger", relève Antoine Aoun, paraplégique et secrétaire général de l'Erva, connu en Normandie pour ses exploits sportifs.
Un secteur du village, entièrement médicalisé, sera réservé aux cérébro-lésés, personnes souffrant d'un traumatisme cranien dont l'accueil est un problème récurrent en France.
Un comité d'évaluation des dépendances, composé de médecins et de responsables médicaux et sociaux, sera chargé d'évaluer le degré du handicap physique ou du trouble psychomoteur du nouvel arrivant et d'agréer ou non son installation dans le "Village d'Arquenay". Seuls les adultes dont l'état permet la vie en collectivité seront acceptés.
Les résidents bénéficieront des mêmes avantages accordés par la loi de proximité que les handicapés résidant en ville.
Outre l'accès en résidence principale, d'autres formules d'hébergement sont aussi proposés, notamment l'accueil temporaire en résidence hôtelière (40 chambres et studios) ou encore l'accueil de jour.
Ce projet né d'une initiative locale a déjà convaincu plus d'une vingtaine de handicapés. Il reste à l'association à parcourir un long chemin administratif avant la création du village, dont les travaux doivent débuter d'ici deux ans.
L'association, dont le siège est à Ouistreham, a trouvé le terrain idéal à Saint-Aubin d'Arquenay où elle a reçu un écho relativement favorable à quelque réserves techniques prêt, notamment le plan d'occupation des sols (Pos) qui doit être révisé.
L'Erva disposerait ainsi de 25 hectares au bord des bois, à cinq minutes de la plage et moins de dix minutes du CHU de Caen. Pour ce projet, l'Erva
bénéficie de la collaboration de France santé international, spécialisé dans la construction d'établissements sanitaires et sociaux.
L'association recherche des aides pour financer une partie des études entreprises à la réalisation mais le projet immobilier sera quant à lui privé.
L'Erva devrait comprendre 285 logements de plain-pied, du studio à la maison F6, accessibles à la propriété ou à la location, pour y résider seul ou en famille. Le logement, entièrement domotisé et adapté au handicap du patient, devrait être 30% plus cher à l'achat qu'une maison classique.
Le résident a ensuite accès aux soins auprès de médecins libéraux et peut aussi profiter des avantages mis à sa disposition : une piscine équipée d'un treuil pour descendre dans l'eau, un parcours aquatique, un accès aux soins dont l'hyppothérapie et l'équithérapie.
Chacun aura aussi la possibilité d'accéder au gymnase olympique, à la salle de spectacle, aux restaurants, aux jardins et autres activités ludiques, le tout en parcourant des allées couvertes qui sillonneront le village.
"C'est un lieu qui permet de bouger", relève Antoine Aoun, paraplégique et secrétaire général de l'Erva, connu en Normandie pour ses exploits sportifs.
Un secteur du village, entièrement médicalisé, sera réservé aux cérébro-lésés, personnes souffrant d'un traumatisme cranien dont l'accueil est un problème récurrent en France.
Un comité d'évaluation des dépendances, composé de médecins et de responsables médicaux et sociaux, sera chargé d'évaluer le degré du handicap physique ou du trouble psychomoteur du nouvel arrivant et d'agréer ou non son installation dans le "Village d'Arquenay". Seuls les adultes dont l'état permet la vie en collectivité seront acceptés.
Les résidents bénéficieront des mêmes avantages accordés par la loi de proximité que les handicapés résidant en ville.
Outre l'accès en résidence principale, d'autres formules d'hébergement sont aussi proposés, notamment l'accueil temporaire en résidence hôtelière (40 chambres et studios) ou encore l'accueil de jour.
Ce projet né d'une initiative locale a déjà convaincu plus d'une vingtaine de handicapés. Il reste à l'association à parcourir un long chemin administratif avant la création du village, dont les travaux doivent débuter d'ici deux ans.