Le Danemark a indiqué par la voix de son ministre des Transports qu'il préférait un tunnel plutôt qu'un pont pour le relier à l'Allemagne. Une infrastructure qui doit voir le jour d'ici à 2020.
«Un tunnel immergé constitue la solution technique préférée d'autant que le Danemark possède l'expertise dans ce type d'ouvrage», c'est en ces termes que le ministre des Transports danois Hans Christian Schmidt a parlé de sa préférence pour un tunnel plutôt qu'un pont pour relier le Danemark à l'Allemagne.
Le ministre a également souligné qu'un tunnel est «plus sûr et sa construction devrait procurer plus d'emplois». Et le coût ne devrait pas intervenir dans le choix puisqu'il est presque identique : le pont est estimé à 5,16 milliards d'euros et le tunnel à 5 milliards d'euros.
Le ministre a également souligné qu'un tunnel est «plus sûr et sa construction devrait procurer plus d'emplois». Et le coût ne devrait pas intervenir dans le choix puisqu'il est presque identique : le pont est estimé à 5,16 milliards d'euros et le tunnel à 5 milliards d'euros.
Pour rappel, les parlements allemand et danois ont adopté en 2009 le projet de lien fixe ferroviaire et routier entre les deux pays, qui reliera Roedbyhavn (150 km au sud de Copenhague) à Puttgarten (nord de l'Allemagne).
Selon un accord de 2007 entre les gouvernements danois et allemand, l'ouvrage devrait être pris entièrement en charge par le Danemark à hauteur de 4,8 milliards d'euros sur les 5,36 milliards d'euros du coût total estimé à l'époque pour ce projet.
Ce dernier devrait voir le jour d'ici à 2020. Le Parlement danois doit cependant encore entériner le choix gouvernemental du tunnel, à une date non encore fixée.