Dans le procès des syndics parisiens, Bernard Rinaldy- poursuivi pour abus de confiance au préjudice de ses clients copropriétaires - a expliqué que les sommes reçues d'entreprises du BTP rémunéraient un véritable travail.

A l'audience du tribunal correctionnel de Paris, Bernard Rinaldy et les entrepreneurs ont reconnu ces pratiques, mais ont expliqué que ce système était inévitable.

"Je maintiens qu'on a fait un travail que personne ne nous payait, le problème est là", a expliqué Bernard Rinaldy qui comparaissait après Guy Bouzat et Olivier Thieble mardi et jeudi dernier.
Ce travail consistait par exemple à s'assurer de l'ouverture des portes de tous les appartements d'une résidence le jour où une entreprise devait travailler dans chacun d'eux.

De leur côté, les entrepreneurs ont expliqué qu'ils étaient "dans l'obligation de payer" s'ils voulaient les chantiers du cabinet Rinaldy.

Huit à dix pour cent du montant des travaux leur étaient ainsi réclamés, facturés par le syndic qui encourt 3 ans d'emprisonnement et 380.000 euros d'amende.

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