Le travail autour de l'écopont ne s'arrêtera pas après sa construction, assure Mathieu Dhaybi. Ainsi, le groupe Sanef mettra en place "un plan de gestion, sur dix ans, pour voir ce qui fonctionne, ce qu'il faut adapter…" Avec l'ONF, un suivi de la flore sera réalisé. Il entretiendra les plantations, évacuera les espèces invasives, et effectuera un rapport annuel pour identifier les espèces éventuellement en souffrance, l'emplacement des espèces invasives. Le conservatoire botanique surveillera de son côté les espèces protégées, en les localisant sur des plans. Quatre caméras infrarouges sont installés sur l'écopont, pour faire un bilan annuel à propos de la faune qui emprunte l'ouvrage : quels animaux, à quelle période… Un travail en collaboration avec la fédération de chasseurs.
Ces partenaires, ainsi que la préfecture, le Parc naturel régional, les communes, ont par ailleurs signé une charte d'engagement en novembre 2022, afin de montrer le soutien au projet. Mais aussi cette volonté de suivre son efficacité dans le temps long.

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