Comme la majorité des sites choisis au Japon pour accueillir le Mondial de football 2002, la grande ville de Kobé s'est lourdement endettée pour faire construire un stade au top de la technologie. Ce stade, dont la rentabilité n'est pas envisagée pour l'immédiat pourra servir d'abri en cas de séisme.
Le Kobe Wing Stadium ressemble à une navette spatiale de béton et acier posée au milieu d'un quartier résidentiel du port de cette métropole de 1,5 million d'habitants, à vingt minutes de la gare de trains à grande vitesse shinkansen de Shin-Kobe (littéralement "nouveau Kobé").
L'enceinte a tout pour plaire aux amateurs du ballon rond : elle peut accueillir 42.000 personnes dans de jolies tribunes très proches de la pelouse et multicolores (vert "montagne", mauve "hortensia" symbole de la ville, rouge "développement de Kobe" et orange "maturité") tandis que deux écrans géants permettent aux spectateurs de ne jamais perdre le fil du jeu.
"Nous sommes fiers que la distance entre terrain et stands, 9 mètres, soit la plus rapprochée de tous les stades de la Coupe du monde au point que l'on peut parfois entendre les joueurs respirer", clame la plaquette de présentation.
Coquette ville coincée entre mer et montagnes, Kobe avait déjà un stade mais plus petit et endommagé par le terrible séisme du 17 janvier 1995 dans lequel 6.432 personnes périrent. Le nouvel espace, qui aura coûté 23 milliards de yens (173 millions de dollars, 200 millions d'euros) une fois son toit rétractable terminé (printemps 2003), a été inauguré à l'automne.
Ce montant est bien moins élevé que les 57,3 milliards engloutis dans le stade de Sapporo, totalement couvert, qui accueillera le premier match de la Coupe au Japon le 1er juin. Ce dernier est muni d'un terrain de football monté sur roues pour laisser la place au base-ball, à des concerts ou expositions.
Kobe a fait en sorte de pouvoir utiliser sa pelouse 100 jours par an. Le gazon est cultivé grâce à un système de tubes de drainage et d'alimentation en eau et fertilisants contrôlé par un ordinateur qui détecte le taux d'humidité ou la température de l'eau. Quatre salons ont été prévus pour les VIP, les joueurs disposeront de quatre vestiaires séparés de ceux des arbitres et de deux salles d'échauffement dotées de pelouse artificielle et vitres pare-balles.
"Il s'agit d'un défi afin de, grâce au métro et au stade, revitaliser et rendre plus dynamique cette zone de la ville", a expliqué à la presse Seiji Nanno, directeur général du bureau de coordination du Mondial à Kobe, pour justifier l'investissement supporté.
Selon lui, "Après le Mondial, le défi pour Kobe qui n'a reçu qu'une subvention publique de 8 milliards de yens et devra affronter des frais de fonctionnement annuels de 600 millions de yens, sera de continuer à remplir l'enceinte ". "Nous allons essayer de couvrir les coûts mais cela risque d'être difficile au début", a reconnu un autre responsable municipal.
L'enceinte est dotée d'un système acoustique sophistiqué et la ville espère y organiser des concerts ainsi que d'autres évènements en utilisant notamment un centre de remise en forme avec piscine et salle de gymnastique et un restaurant panoramique.
Pour parer au pire, il a été équipé d'un centre de prévention des désastres avec trois jours d'autonomie en électricité et une énorme citerne d'eau. Il pourra toujours servir d'abri en cas de séisme, tsunami (raz de marée) ou autres catastrophes.
L'enceinte a tout pour plaire aux amateurs du ballon rond : elle peut accueillir 42.000 personnes dans de jolies tribunes très proches de la pelouse et multicolores (vert "montagne", mauve "hortensia" symbole de la ville, rouge "développement de Kobe" et orange "maturité") tandis que deux écrans géants permettent aux spectateurs de ne jamais perdre le fil du jeu.
"Nous sommes fiers que la distance entre terrain et stands, 9 mètres, soit la plus rapprochée de tous les stades de la Coupe du monde au point que l'on peut parfois entendre les joueurs respirer", clame la plaquette de présentation.
Coquette ville coincée entre mer et montagnes, Kobe avait déjà un stade mais plus petit et endommagé par le terrible séisme du 17 janvier 1995 dans lequel 6.432 personnes périrent. Le nouvel espace, qui aura coûté 23 milliards de yens (173 millions de dollars, 200 millions d'euros) une fois son toit rétractable terminé (printemps 2003), a été inauguré à l'automne.
Ce montant est bien moins élevé que les 57,3 milliards engloutis dans le stade de Sapporo, totalement couvert, qui accueillera le premier match de la Coupe au Japon le 1er juin. Ce dernier est muni d'un terrain de football monté sur roues pour laisser la place au base-ball, à des concerts ou expositions.
Kobe a fait en sorte de pouvoir utiliser sa pelouse 100 jours par an. Le gazon est cultivé grâce à un système de tubes de drainage et d'alimentation en eau et fertilisants contrôlé par un ordinateur qui détecte le taux d'humidité ou la température de l'eau. Quatre salons ont été prévus pour les VIP, les joueurs disposeront de quatre vestiaires séparés de ceux des arbitres et de deux salles d'échauffement dotées de pelouse artificielle et vitres pare-balles.
"Il s'agit d'un défi afin de, grâce au métro et au stade, revitaliser et rendre plus dynamique cette zone de la ville", a expliqué à la presse Seiji Nanno, directeur général du bureau de coordination du Mondial à Kobe, pour justifier l'investissement supporté.
Selon lui, "Après le Mondial, le défi pour Kobe qui n'a reçu qu'une subvention publique de 8 milliards de yens et devra affronter des frais de fonctionnement annuels de 600 millions de yens, sera de continuer à remplir l'enceinte ". "Nous allons essayer de couvrir les coûts mais cela risque d'être difficile au début", a reconnu un autre responsable municipal.
L'enceinte est dotée d'un système acoustique sophistiqué et la ville espère y organiser des concerts ainsi que d'autres évènements en utilisant notamment un centre de remise en forme avec piscine et salle de gymnastique et un restaurant panoramique.
Pour parer au pire, il a été équipé d'un centre de prévention des désastres avec trois jours d'autonomie en électricité et une énorme citerne d'eau. Il pourra toujours servir d'abri en cas de séisme, tsunami (raz de marée) ou autres catastrophes.