La préfecture de Seine-Saint-Denis a pris deux arrêtés contre une société de tri de déchets du bâtiment. Celle-ci aurait mélangé les déchets dangereux aux gravats normaux afin d'économiser les procédures de tri.
Un site non déclaré de tri de déchets du bâtiment vient de faire l'objet de deux arrêtés par la préfecture de Seine-Saint-Denis. Le gérant de Sanir (Société d'assainissement, de nivellement et de remblaiement), est soupçonné d'exercer depuis des années sans autorisation des activités de stockage, broyage et brûlage de déchets. Qui plus est, le terrain sur lequel ses activités étaient exercées se situe dans la zone industrielle se trouvant à 200 mètres d'un hôpital et d'un lycée professionnel.
Un arrêté de mise en demeure et un arrêté de prescription de remise en état du terrain ont été signés lundi soir par la préfecture à l'encontre de l'exploitant. Depuis le 15 juillet, le site était bloqué par une quinzaine de sans-papiers salariés de Sanir et d'une autre entreprise de transport de déchets, qui réclamaient leur régularisation. Ces salariés ont affirmé que de l'amiante était mélangée aux gravats destinés à la décharge normale, afin d'économiser le coût des décharges de déchets dangereux. Leurs déclarations avaient entraîné en août une inspection du Service technique des installations classées (Stic), et des enquêtes sanitaire et judiciaire sont toujours en cours. Des analyses doivent notamment vérifier la présence d'amiante dans l'air et le sol.
Un arrêté de mise en demeure et un arrêté de prescription de remise en état du terrain ont été signés lundi soir par la préfecture à l'encontre de l'exploitant. Depuis le 15 juillet, le site était bloqué par une quinzaine de sans-papiers salariés de Sanir et d'une autre entreprise de transport de déchets, qui réclamaient leur régularisation. Ces salariés ont affirmé que de l'amiante était mélangée aux gravats destinés à la décharge normale, afin d'économiser le coût des décharges de déchets dangereux. Leurs déclarations avaient entraîné en août une inspection du Service technique des installations classées (Stic), et des enquêtes sanitaire et judiciaire sont toujours en cours. Des analyses doivent notamment vérifier la présence d'amiante dans l'air et le sol.