"Ce fut un réel plaisir de travailler avec des entreprises locales, dont le cheval de bataille était les chantiers de toitures en lauzes", se réjouit Pierrick de Vaujany. "Les gestes anciens ont ainsi été perpétués." Pour autant, le respect des traditions architecturales de la région a aussi entraîné des contraintes en termes de simplicité et de rapidité de pose, ainsi qu'en termes de coûts : "L'accès du site est compliqué, étant donné qu'il est perché sur un éperon rocheux, donc la mise en place des échafaudages n'a pas été évidente. En plus, les lauzes sont des pierres lourdes, et leur calage est long." Certes, les équipes auraient pu envisager de recourir à des matériaux contemporains, comme les ardoises ou les tuiles métalliques. Mais à leurs yeux, même si la mise en oeuvre de ces solutions aurait été plus pratique, le site de Brotel aurait assurément perdu de son charme.