Installé à Marseille dans une ancienne usine d'allumettes, le pôle culturel du Comptoir de la Victorine serait menacé par un projet immobilier qui pourrait mettre en danger les 200 emplois du site.
«Un compromis de vente a été signé en octobre par le propriétaire de ce terrain. Le promoteur Kaufman et Broad veut y réaliser une opération immobilière et construire des logements», a déclaré lundi à l'AFP Sam Khebizi, président de l'Union des résidents du Comptoir. Et d'ajouter : «Cette vente menace 200 emplois, 40 permanents et 150 à 160 vacataires et intermittents qui collaborent à des événements culturels nationaux et internationaux mais aussi à l'animation d'un quartier en zone urbaine sensible».
Selon l'association, qui regroupe une dizaine d'acteurs culturels ainsi que les trois entreprises commerciales installés au Comptoir ? un complexe de 5.000 m2 dans le 3e arrondissement ? , il lui sera en effet difficile de retrouver un terrain.
De son côté, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (UMP) se serait engagé par écrit à utiliser son droit de préemption, qui court jusqu'à samedi, pour racheter le Comptoir et sauver les structures culturelles à condition d'un engagement des autres collectivités, selon l'Union des résidents du Comptoir et la mairie.
Interrogé par l'AFP, le conseil régional, présidé par Michel Vauzelle, a égalament affirmé vouloir soutenir le Comptoir de la Victorine.
Comme à Paris, les artistes marseillais ont parfois du mal à trouver des locaux adaptés à leur besoin en raison de la hausse du marché de l'immobilier. Usine d'allumettes jusqu'en 1880 puis comptoir à épices avant de devenir friche industrielle, le Comptoir a été loué à prix modéré à des artistes à condition qu'ils effectuent eux-mêmes des rénovations.
Selon l'association, qui regroupe une dizaine d'acteurs culturels ainsi que les trois entreprises commerciales installés au Comptoir ? un complexe de 5.000 m2 dans le 3e arrondissement ? , il lui sera en effet difficile de retrouver un terrain.
De son côté, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (UMP) se serait engagé par écrit à utiliser son droit de préemption, qui court jusqu'à samedi, pour racheter le Comptoir et sauver les structures culturelles à condition d'un engagement des autres collectivités, selon l'Union des résidents du Comptoir et la mairie.
Interrogé par l'AFP, le conseil régional, présidé par Michel Vauzelle, a égalament affirmé vouloir soutenir le Comptoir de la Victorine.
Comme à Paris, les artistes marseillais ont parfois du mal à trouver des locaux adaptés à leur besoin en raison de la hausse du marché de l'immobilier. Usine d'allumettes jusqu'en 1880 puis comptoir à épices avant de devenir friche industrielle, le Comptoir a été loué à prix modéré à des artistes à condition qu'ils effectuent eux-mêmes des rénovations.