Un programme immobilier, actuellement en cours de réalisation, dans la Communauté internationale Tianfu au sud-ouest de la Chine ne devrait accueillir que des étrangers «à l'air occidental». Cette interdiction qui fait scandale réveille pour beaucoup des souvenirs des concessions étrangères, symboles de colonialisme.
Les Chinois ainsi que tous les étrangers d'origine asiatique ne seront pas les bienvenus dans les appartements de la Communauté internationale Tianfu dans la ville de Chengdu, au sud-ouest du pays, c'est ce qu'a annoncé un employé chargé du marketing de ce programme immobilier. «Cette interdiction est nécessaire pour maintenir la "pureté" de la résidence», a ajouté ce dernier, «les étrangers dont nous parlons sont ceux d'apparence occidentale», a-t-il poursuivi.
Ce projet immobilier, qui s'achèvera en octobre 2010, pourra accueillir 5.000 personnes et disposera d'une église, d'écoles, d'un hôpital et de terrains de loisirs. Zheng Xiaoming, responsable du bureau de la planification et de la construction de la zone high-tech de Chengdu, a déclaré de son côté que cette décision de n'accueillir que des étrangers était de s'assurer que cette résidence était «vraiment internationale».
Ce projet immobilier, qui s'achèvera en octobre 2010, pourra accueillir 5.000 personnes et disposera d'une église, d'écoles, d'un hôpital et de terrains de loisirs. Zheng Xiaoming, responsable du bureau de la planification et de la construction de la zone high-tech de Chengdu, a déclaré de son côté que cette décision de n'accueillir que des étrangers était de s'assurer que cette résidence était «vraiment internationale».
L'idée a été vivement critiquée par des habitants de Chengdu, qui l'ont qualifiée de raciste, rappelant les concessions étrangères établies à partir du XIXème siècle dans les grandes villes chinoises, où à l'entrée de certains parcs étaient placés des panonceaux indiquant : «Interdit aux Chinois et aux chiens». «Ils pratiquent la ségrégation raciale en excluant les Chinois», a déclaré un habitant de Chengdu, Gao Song.
