"Nous avons travaillé de longue haleine sur ce projet avec notamment le Cemagref (Ndlr : Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement) et les services de la DREAL Rhône-Alpes. La question essentielle était de savoir si l'eau fondue, retransformée en neige artificielle, permettrait de protéger le glacier ?", nous explique Christian Reverbel, directeur des pistes de l'Alpe d'Huez et responsable des travaux pour la SATA.
Toutefois, au-delà de la démarche environnementale, le but premier est d'ordre économique pour la station de l'Alpe d'Huez : pouvoir ouvrir près de 140 jours la station dans la saison. "Sur ce projet complexe, nous avons tout de suite opté pour la réalisation d'une retenue d'eau de l'Herpie pour préserver l'intégralité du dénivelé ainsi que la longueur de la piste, tout en conservant l'unité à part entière de ce site composé de trois éléments distincts : un lac artificiel alimenté par un prélèvement autorisé sur le torrent de la Sarenne ; un bâtiment technique abritant les pompes et compresseurs d'air; et enfin un ensemble de canalisations positionné tout au long de la piste facilitant la circulation des fluides nécessaires à la fabrication de la neige de culture", poursuit le responsable des travaux de la SATA.
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