La Région Alsace et lInstitut national des sciences appliquées de Strasbourg ont décerné cette semaine un prix de 1.500 euros à larchitecte Edouard Molard, pour lutilisation dénergies renouvelables dans son projet de fin détudes.
Le prix du «meilleur projet de diplôme d'architecte intégrant les énergies renouvelables» a été remis pour la première fois le mardi 7 février. Créé à l'initiative de la Région Alsace et de lInstitut national des sciences appliquées de Strasbourg, ce prix souhaite inciter les jeunes architectes à développer, dès la conception dun projet, les énergies renouvelables. Cette action de promotion sinscrit dans le cadre du programme baptisé «Energivie», qui est soutenu par la Région Alsace, lUnion européenne et lAdeme (Agence de lenvironnement et de la maîtrise de lénergie).
«Heureux de voir un travail de huit mois récompensé», le lauréat Edouard Molard avoue quil est «trop tôt» pour dire ce quil va faire de sa cagnotte de 1.500 euros. Le jeune homme pourrait toutefois «linvestir pour se lancer dans la carrière d'architecte». Quoi quil fasse, sa ligne directrice ne devrait pas se détourner dune démarche de développement durable, «un engagement que jai depuis que je fais de larchitecture», tient-il à souligner, face aux critiques qui qualifient le mouvement de «mode» ou d«utopie».
«Vers une autarcie énergétique»
Soutenu en octobre 2005, le projet dEdouard Molard serait de reconvertir lancien site dindustrie métallurgique de Lorette, entre Saint-Etienne et Lyon, en «pôle dexcellence sur le développement durable». Les énergies renouvelables y tiendraient une place forte pour alimenter les différents bâtiments. Afin datteindre une autarcie énergétique, larchitecte combinerait plusieurs dispositifs.
Par exemple, «linstallation de photopiles sur les toitures végétalisées, raccordées sur le réseau au fil du courant, procurerait théoriquement une autosuffisance électrique», explique le concepteur. Il poursuivrait avec «un réseau de chaleur au bois installé dans lancienne chaufferie de la Halle Mavilor, dont le combustible serait fourni par les déchets des scieries des Monts du Pilat».
Il ajoute que : «Les surchauffes éventuelles des locaux dactivités seraient compensées par une ouverture du toit et des façades en partie basse, de manière à créer une ventilation naturelle». Et de préciser : «Un système de refroidissement par puits canadien, où lair circulerait dans la structure verticale porteuse creuse, permettrait de réguler encore plus finement la température des volumes». Enfin, «la récupération des eaux pluviales se ferait sur une partie des toits de manière à alimenter les sanitaires, voire pour la consommation deau potable après traitement».
Rêve utopique détudiant ? Pas certain car lactualité pourrait bien transformer ce diplôme de fin détudes en études de faisabilité. Edouard Molard a confié travailler en ce sens, puisque la communauté d'agglomération Saint-Etienne Métropole sest portée candidate en 2005 pour éventuellement accueillir sur son territoire un pôle dexcellence sur le développement durable. En tous cas, le jeune architecte se réjouit que son projet de revalorisation de lancienne aciérie de Lorette ait pu faire «germer des idées dans la région».
La présentation du dipôme
©Edouard Molard
«Heureux de voir un travail de huit mois récompensé», le lauréat Edouard Molard avoue quil est «trop tôt» pour dire ce quil va faire de sa cagnotte de 1.500 euros. Le jeune homme pourrait toutefois «linvestir pour se lancer dans la carrière d'architecte». Quoi quil fasse, sa ligne directrice ne devrait pas se détourner dune démarche de développement durable, «un engagement que jai depuis que je fais de larchitecture», tient-il à souligner, face aux critiques qui qualifient le mouvement de «mode» ou d«utopie».
«Vers une autarcie énergétique»
Soutenu en octobre 2005, le projet dEdouard Molard serait de reconvertir lancien site dindustrie métallurgique de Lorette, entre Saint-Etienne et Lyon, en «pôle dexcellence sur le développement durable». Les énergies renouvelables y tiendraient une place forte pour alimenter les différents bâtiments. Afin datteindre une autarcie énergétique, larchitecte combinerait plusieurs dispositifs.
Par exemple, «linstallation de photopiles sur les toitures végétalisées, raccordées sur le réseau au fil du courant, procurerait théoriquement une autosuffisance électrique», explique le concepteur. Il poursuivrait avec «un réseau de chaleur au bois installé dans lancienne chaufferie de la Halle Mavilor, dont le combustible serait fourni par les déchets des scieries des Monts du Pilat».
Il ajoute que : «Les surchauffes éventuelles des locaux dactivités seraient compensées par une ouverture du toit et des façades en partie basse, de manière à créer une ventilation naturelle». Et de préciser : «Un système de refroidissement par puits canadien, où lair circulerait dans la structure verticale porteuse creuse, permettrait de réguler encore plus finement la température des volumes». Enfin, «la récupération des eaux pluviales se ferait sur une partie des toits de manière à alimenter les sanitaires, voire pour la consommation deau potable après traitement».
Rêve utopique détudiant ? Pas certain car lactualité pourrait bien transformer ce diplôme de fin détudes en études de faisabilité. Edouard Molard a confié travailler en ce sens, puisque la communauté d'agglomération Saint-Etienne Métropole sest portée candidate en 2005 pour éventuellement accueillir sur son territoire un pôle dexcellence sur le développement durable. En tous cas, le jeune architecte se réjouit que son projet de revalorisation de lancienne aciérie de Lorette ait pu faire «germer des idées dans la région».
La présentation du dipôme
©Edouard Molard