Le 3ème pont de Cotonou, le plus moderne du Bénin a été financé par l'Allemagne et inauguré vendredi par le président Allemand Horst Koeler et son homologue béninois Mathieu Kérékou.
"Pour une fois dans l'histoire de notre pays, même après des détournements d'une partie des fonds initiaux nous sommes parvenus à un résultat, la construction de ce joyaux architectural", jubile le sociologue béninois, Jonas Akuété.
Comme lui, la plupart des résidents de la capitale béninoise exultent, rien qu'à penser au bien que va produire ce nouveau pont.
Réceptionné provisoirement le 19 juillet dernier par le ministre béninois des Travaux publics et du transport, Ahamed Akobi, le 3ème pont de Cotonou d'un coût total de plus de 37,2 millions USD entièrement financé par Kfw, une structure allemande de coopération, est l'un des rares projets du gouvernement à avoir eu une réalisation complète.
"Avec l'accroissement du trafic des deux premiers ponts, le gouvernement béninois à décidé en 1999 de la construction du 3ème pont pour désengorger les deux premiers et faciliter de ce fait la fluidité routière", explique Hêmianon Kakpo, directeur des travaux publics au ministère béninois des Travaux publics.
"Nous avons veillé au grain. Le Bénin ne peut pas se permettre au moment où les bailleurs de fonds sont à nos portes de ne pas tenir ses promesses", affirme M. Akobi, en référence à une tendance à la non réalisation de projets préfinancés au Bénin.
C'est par exemple le cas de la résidence universitaire Hassan II, inaugurée lors de la visite du roi marocain Mohamed VI en juillet dernier, qui n'a été parachevée que 48 heures avant cette visite très officielle...
"Cette fois-ci le ministre et les cadres de son ministère ont fait le pied de grue. Ils étaient tout le temps sur le terrain", révèle Jean de Dieu Kouamé, employé du ministère des transports.
De leur côté, les habitants de Cotonou sont satisfaits et espèrent bien en avoir fini avec les interminables embouteillages aux heures de pointe.
"Le calvaire des populations est fini, nous allons pouvoir circuler plus facilement. Auparavant, sur ce même tronçon on pouvait perdre 30 minutes pour joindre l'autre côté du pont, maintenant en cinq minutes c'est fait!", estime Ulrich Wagner un ressortissant allemand de Cotonou.
Ce troisième pont, tronçon de l'axe principal structurant du réseau urbain de la métropole béninoise, est caractérisé, selon les experts par son modernisme.
D'une largeur de 22,5 mètre, le profil en travers du pont présente 2 chaussées à trois voies unidirectionnelles dont une voie rapide (4,25 m), une voie lente (4 m) et une voie pour les deux roues (3 m). Les deux chaussées sont isolées par un séparateur de type New Jersey.
Les voies d'accès, elles ont aussi été financées par l'Allemagne à hauteur de 83,62% soit plus de 8,5 milliards (CFA) et à 16,38% par le Bénin.
Outre l'amélioration de l'accès au port de Cotonou (servant de transit aux pays de l'hinterland), le pont contribuera également à faciliter la liaison entre Cotonou et Porto-Novo, respectivement capitales économique et administrative du pays.
A peine finit ce projet, M. Akobi annonce la mise en chantier d'un 4ème pont dont le financement est déjà assuré à hauteur de 50%, pour faire un contournement par le nord de la ville en franchissant la lagune.
Comme lui, la plupart des résidents de la capitale béninoise exultent, rien qu'à penser au bien que va produire ce nouveau pont.
Réceptionné provisoirement le 19 juillet dernier par le ministre béninois des Travaux publics et du transport, Ahamed Akobi, le 3ème pont de Cotonou d'un coût total de plus de 37,2 millions USD entièrement financé par Kfw, une structure allemande de coopération, est l'un des rares projets du gouvernement à avoir eu une réalisation complète.
"Avec l'accroissement du trafic des deux premiers ponts, le gouvernement béninois à décidé en 1999 de la construction du 3ème pont pour désengorger les deux premiers et faciliter de ce fait la fluidité routière", explique Hêmianon Kakpo, directeur des travaux publics au ministère béninois des Travaux publics.
"Nous avons veillé au grain. Le Bénin ne peut pas se permettre au moment où les bailleurs de fonds sont à nos portes de ne pas tenir ses promesses", affirme M. Akobi, en référence à une tendance à la non réalisation de projets préfinancés au Bénin.
C'est par exemple le cas de la résidence universitaire Hassan II, inaugurée lors de la visite du roi marocain Mohamed VI en juillet dernier, qui n'a été parachevée que 48 heures avant cette visite très officielle...
"Cette fois-ci le ministre et les cadres de son ministère ont fait le pied de grue. Ils étaient tout le temps sur le terrain", révèle Jean de Dieu Kouamé, employé du ministère des transports.
De leur côté, les habitants de Cotonou sont satisfaits et espèrent bien en avoir fini avec les interminables embouteillages aux heures de pointe.
"Le calvaire des populations est fini, nous allons pouvoir circuler plus facilement. Auparavant, sur ce même tronçon on pouvait perdre 30 minutes pour joindre l'autre côté du pont, maintenant en cinq minutes c'est fait!", estime Ulrich Wagner un ressortissant allemand de Cotonou.
Ce troisième pont, tronçon de l'axe principal structurant du réseau urbain de la métropole béninoise, est caractérisé, selon les experts par son modernisme.
D'une largeur de 22,5 mètre, le profil en travers du pont présente 2 chaussées à trois voies unidirectionnelles dont une voie rapide (4,25 m), une voie lente (4 m) et une voie pour les deux roues (3 m). Les deux chaussées sont isolées par un séparateur de type New Jersey.
Les voies d'accès, elles ont aussi été financées par l'Allemagne à hauteur de 83,62% soit plus de 8,5 milliards (CFA) et à 16,38% par le Bénin.
Outre l'amélioration de l'accès au port de Cotonou (servant de transit aux pays de l'hinterland), le pont contribuera également à faciliter la liaison entre Cotonou et Porto-Novo, respectivement capitales économique et administrative du pays.
A peine finit ce projet, M. Akobi annonce la mise en chantier d'un 4ème pont dont le financement est déjà assuré à hauteur de 50%, pour faire un contournement par le nord de la ville en franchissant la lagune.