Le groupe Kingfisher, qui va lancer une OPA pour contrôler Castorama, a prévu un vaste plan d'économies pour l'enseigne française avec notamment une sévère réduction de ses références, actuellement au nombre de 20.000. Le britannique, qui souhaite développer l'enseigne de hard discount Brico Dépôt, réfléchit également à un format de l'enseigne Castorama mieux adapté au marché français.
Le groupe Kingfisher, qui va lancer une OPA pour contrôler Castorama, va réaliser au premier trimestre 2003 la rénovation de huit magasins de l'enseigne en France pour définir "le format le mieux adapté au marché français", a déclaré mardi le directeur général, Sir Geoffrey Mulcahy, au cours d'une conférence de presse.
Autre conséquence directe de la prochaine prise de contrôle de Castorama par Kingfisher, le groupe britannique procédera à une révision de la gamme des produits Castorama - 200.000 références actuellement, soit quatre fois plus que ses concurrents et beaucoup trop selon Kingfisher - pour uniformiser les références des enseignes du groupe au niveau européen. Cela devrait concerner à moyen terme "30 à 40% de la gamme" de Castorama, contre moins de 10% actuellement, a indiqué Sir Geoffrey Mulcahy.
Le Pdg français de Castorama, Jean-Hugues Loyez, qui s'est opposé en vain à l'OPA de Kingfisher, était notamment en désaccord sur ce point car il voulait maintenir les particularités régionales des produits de bricolage de Castorama.
Le groupe britannique appliquera à Castorama France les techniques de réduction des coûts et de rationalisation des achats déjà mises en place avec succès chez l'enseigne B and Q en Grande-Bretagne, mission confiée à George Adams, directeur commercial de B and Q.
Ces réductions de coûts visent aussi à abaisser les prix pour les consommateurs, afin que Castorama France retrouve une forte attractivité des prix. "42% des magasins Castorama en France ont vu leurs ventes baisser depuis 1999", a souligné M. Mulcahy, qui a promis, sans dévoiler de montant, d'"accroître les investissements pour développer Castorama France".
Toujours en France, le groupe veut porter le nombre des magasins Brico Dépôt, son autre enseigne française, de 47 actuellement à 100.
Par ailleurs, a précisé un porte-parole de Kingfisher les deux actuels directeurs généraux des enseignes en France, Bruno Roqueplo pour Castorama France et Patrick Langlade pour Brico Dépôt, "resteront en place". Mais ils dépendront directement de Geoff Mulcahy, au lieu comme auparavant de dépendre également du Pdg français Jean-Hugues Loyez.
A l'international, Kingfisher choisira d'investir sur les marchés "où il peut acquérir une forte position" en misant sur les ensignes Brico Dépôt, B and Q et Screwfix, ainsi que Castorama Pologne. Actuellement, le groupe est leader en Chine et à Taïwan, bien placé en Italie et au Canada (respectivement numéro 3 et numéro 4) mais seulement huitième en Belgique et 17ème en Allemagne, un marché saturé.
Autre conséquence directe de la prochaine prise de contrôle de Castorama par Kingfisher, le groupe britannique procédera à une révision de la gamme des produits Castorama - 200.000 références actuellement, soit quatre fois plus que ses concurrents et beaucoup trop selon Kingfisher - pour uniformiser les références des enseignes du groupe au niveau européen. Cela devrait concerner à moyen terme "30 à 40% de la gamme" de Castorama, contre moins de 10% actuellement, a indiqué Sir Geoffrey Mulcahy.
Le Pdg français de Castorama, Jean-Hugues Loyez, qui s'est opposé en vain à l'OPA de Kingfisher, était notamment en désaccord sur ce point car il voulait maintenir les particularités régionales des produits de bricolage de Castorama.
Le groupe britannique appliquera à Castorama France les techniques de réduction des coûts et de rationalisation des achats déjà mises en place avec succès chez l'enseigne B and Q en Grande-Bretagne, mission confiée à George Adams, directeur commercial de B and Q.
Ces réductions de coûts visent aussi à abaisser les prix pour les consommateurs, afin que Castorama France retrouve une forte attractivité des prix. "42% des magasins Castorama en France ont vu leurs ventes baisser depuis 1999", a souligné M. Mulcahy, qui a promis, sans dévoiler de montant, d'"accroître les investissements pour développer Castorama France".
Toujours en France, le groupe veut porter le nombre des magasins Brico Dépôt, son autre enseigne française, de 47 actuellement à 100.
Par ailleurs, a précisé un porte-parole de Kingfisher les deux actuels directeurs généraux des enseignes en France, Bruno Roqueplo pour Castorama France et Patrick Langlade pour Brico Dépôt, "resteront en place". Mais ils dépendront directement de Geoff Mulcahy, au lieu comme auparavant de dépendre également du Pdg français Jean-Hugues Loyez.
A l'international, Kingfisher choisira d'investir sur les marchés "où il peut acquérir une forte position" en misant sur les ensignes Brico Dépôt, B and Q et Screwfix, ainsi que Castorama Pologne. Actuellement, le groupe est leader en Chine et à Taïwan, bien placé en Italie et au Canada (respectivement numéro 3 et numéro 4) mais seulement huitième en Belgique et 17ème en Allemagne, un marché saturé.