Création d'une mission "Sécurité dans l'habitat", recrutement de gardiens d'immeubles, code de "civilité", gestion de proximité : la secrétaire d'Etat au logement Marie-Noëlle Lienemann a lancé mardi une série de propositions pour enrayer la montée de l'insécurité dans le logement social.
Soutenue par un message du Premier ministre Lionel Jospin, appuyée par le ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant qui a insisté, à l'issue d'un colloque tenu à Paris, sur le rôle des maires et des résidents, la ministre s'est appuyée sur le rapport d'un magistrat, Didier Peyrat, concluant à l'aggravation de l'insécurité dans les HLM.
Les objectifs de la future mission "Sécurité dans l'habitat" sont de repérer les infractions les plus fréquentes ou les moins signalées, de développer les procédures de signalement, et de mettre au point des indicateurs pertinents à l'échelle d'un quartier voire d'une cage d'escalier.
Encore trop peu impliqués dans les contrats locaux de sécurité (CLS), qui coordonnent dans les sites les plus sensibles les actions de prévention et répression, les bailleurs sociaux sont encouragés à s'investir. Ils étaient en juillet 2001 seulement 66 à être signataires, sur 546 CLS.
Des "correspondants" des bailleurs seront désignés pour chaque CLS qui n'a pas encore intégré les organismes locatifs.
Il s'agit aussi de généraliser la gestion de proximité, pour améliorer le cadre de vie au quotidien, entretenir les locaux, réparer immédiatement les dégradations. Le ministère prévoit d'établir des indicateurs de qualité à l'intention des bailleurs et d'aider les organismes HLM engagés sur cette voie pour éviter que les coûts ne soient reportés sur les charges locatives.
Renforcer la présence humaine est un autre objectif prioritaire, comme le prévoit le décret du 30 décembre 2001 qui fixe une norme de un gardien pour 100 logements dès 2002 pour les logements sociaux en zone urbaine sensible, et en 2003 pour l'ensemble des centres urbains de plus de 50.000 habitants.
La ministre annonce également le lancement d'une campagne nationale pour un "code de civilité" et dans le but de responsabiliser les locataires, il est préconisé de faire signer par tout nouvel occupant, et pas seulement le titulaire du bail, le règlement intérieur de l'immeuble, après entretien.
Il est conseillé notamment de généraliser les "carnets d'accueil", avec renseignements d'ordre pratique (adresses du bailleur, pompiers, services municipaux, points d'accès au droit, centres sociaux ...), préparés en concertation avec les locataires, utilisés déjà dans certaines HLM.
Les objectifs de la future mission "Sécurité dans l'habitat" sont de repérer les infractions les plus fréquentes ou les moins signalées, de développer les procédures de signalement, et de mettre au point des indicateurs pertinents à l'échelle d'un quartier voire d'une cage d'escalier.
Encore trop peu impliqués dans les contrats locaux de sécurité (CLS), qui coordonnent dans les sites les plus sensibles les actions de prévention et répression, les bailleurs sociaux sont encouragés à s'investir. Ils étaient en juillet 2001 seulement 66 à être signataires, sur 546 CLS.
Des "correspondants" des bailleurs seront désignés pour chaque CLS qui n'a pas encore intégré les organismes locatifs.
Il s'agit aussi de généraliser la gestion de proximité, pour améliorer le cadre de vie au quotidien, entretenir les locaux, réparer immédiatement les dégradations. Le ministère prévoit d'établir des indicateurs de qualité à l'intention des bailleurs et d'aider les organismes HLM engagés sur cette voie pour éviter que les coûts ne soient reportés sur les charges locatives.
Renforcer la présence humaine est un autre objectif prioritaire, comme le prévoit le décret du 30 décembre 2001 qui fixe une norme de un gardien pour 100 logements dès 2002 pour les logements sociaux en zone urbaine sensible, et en 2003 pour l'ensemble des centres urbains de plus de 50.000 habitants.
La ministre annonce également le lancement d'une campagne nationale pour un "code de civilité" et dans le but de responsabiliser les locataires, il est préconisé de faire signer par tout nouvel occupant, et pas seulement le titulaire du bail, le règlement intérieur de l'immeuble, après entretien.
Il est conseillé notamment de généraliser les "carnets d'accueil", avec renseignements d'ordre pratique (adresses du bailleur, pompiers, services municipaux, points d'accès au droit, centres sociaux ...), préparés en concertation avec les locataires, utilisés déjà dans certaines HLM.