Des accidents impliquant des canalisations de gaz endommagées suite à des travaux de voirie ont engendré la mort de plusieurs personnes au cours des derniers mois. Cest pour limiter le nombre de ces catastrophes que Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie ont présenté lundi un plan daction, élaboré notamment avec des professionnels du BTP.
Canalisations de gaz et travaux publics ne font pas toujours bon ménage. Au début de lannée, lexplosion dune canalisation de gaz consécutive à des travaux de voierie à Lyon avait fait un mort, et en octobre dernier, un accident similaire avait aussi couté la vie à une personne à Bondy (Seine-Saint-Denis). Cest précisément pour réduire ce type daccidents que le ministre de lEcologie, Jean-Louis Borloo, a présenté avec la ministre de lIntérieur, Michèle Alliot-Marie, un plan daction visant à «réduire les risques induits par lendommagement des réseaux de distribution de gaz».
Daprès le ministère de lEcologie, on recense chaque année en France 6.000 endommagements suivis dune fuite de gaz. Le plan, élaboré avec laide de professionnels du secours, des exploitants de réseaux, dorganisations syndicales et de fédérations professionnelles notamment du bâtiment et des travaux publics, a pour vocation «daméliorer la prévention pour éviter lendommagement des réseaux enterrés, notamment de gaz».
Des cartes trop imprécises
Il propose dabord de «permettre à tout donneur dordre ou entreprise qui va réaliser des travaux à proximité de réseaux enterrés de localiser avec précision ces réseaux et de disposer des informations nécessaires à la sécurité des chantiers». En clair, il sagira daméliorer la cartographie des réseaux souterrains. En octobre dernier, lors de laccident de Bondy, Jean-Christophe Goux-Reverchon, de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), déplorait le manque dinformations précises : «le problème majeur réside au niveau des plans fournis par les exploitants, souvent inexacts et vagues. Les plans sont en 2 dimensions et à léchelle 1/25.000e, cest beaucoup trop imprécis. On se heurte aussi à un problème de mises à jour, qui incombent aux grands exploitants mais ne sont pas toujours réalisées». Le plan daction propose de recourir à un sondage préalable de repérage en cas d'imprécision de la carte, et de mettre en place un guichet unique informatisé, qui permettrait de localiser avec précision les réseaux enterrés.
Charte des gestes à faire
Le plan préconise également «dadapter les techniques de travaux à proximité des réseaux tenant compte de la vulnérabilité du sous-sol», sans pour autant apporter plus de propositions sur ce sujet. Dautres pistes concernent la sécurité des populations et des intervenants en cas de fuite de gaz, via lamélioration de la chaîne de traitement dune fuite. Cest en ce sens que doit être édictée une charte des «gestes à faire et à ne pas faire» en cas daccident, suivie de la création dune procédure durgence gaz dite renforcée, qui sera commune aux services de secours et aux exploitants de réseaux et dont lobjectif sera de réduire le délai de coupure de gaz sur le réseau.
Daprès le ministère de lEcologie, on recense chaque année en France 6.000 endommagements suivis dune fuite de gaz. Le plan, élaboré avec laide de professionnels du secours, des exploitants de réseaux, dorganisations syndicales et de fédérations professionnelles notamment du bâtiment et des travaux publics, a pour vocation «daméliorer la prévention pour éviter lendommagement des réseaux enterrés, notamment de gaz».
Des cartes trop imprécises
Il propose dabord de «permettre à tout donneur dordre ou entreprise qui va réaliser des travaux à proximité de réseaux enterrés de localiser avec précision ces réseaux et de disposer des informations nécessaires à la sécurité des chantiers». En clair, il sagira daméliorer la cartographie des réseaux souterrains. En octobre dernier, lors de laccident de Bondy, Jean-Christophe Goux-Reverchon, de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), déplorait le manque dinformations précises : «le problème majeur réside au niveau des plans fournis par les exploitants, souvent inexacts et vagues. Les plans sont en 2 dimensions et à léchelle 1/25.000e, cest beaucoup trop imprécis. On se heurte aussi à un problème de mises à jour, qui incombent aux grands exploitants mais ne sont pas toujours réalisées». Le plan daction propose de recourir à un sondage préalable de repérage en cas d'imprécision de la carte, et de mettre en place un guichet unique informatisé, qui permettrait de localiser avec précision les réseaux enterrés.
Charte des gestes à faire
Le plan préconise également «dadapter les techniques de travaux à proximité des réseaux tenant compte de la vulnérabilité du sous-sol», sans pour autant apporter plus de propositions sur ce sujet. Dautres pistes concernent la sécurité des populations et des intervenants en cas de fuite de gaz, via lamélioration de la chaîne de traitement dune fuite. Cest en ce sens que doit être édictée une charte des «gestes à faire et à ne pas faire» en cas daccident, suivie de la création dune procédure durgence gaz dite renforcée, qui sera commune aux services de secours et aux exploitants de réseaux et dont lobjectif sera de réduire le délai de coupure de gaz sur le réseau.