Un plafond de galets de verre rayonne sur un hôpital

 

C'est dit, il intégrera un tel aménagement dans les travaux d'extension de son établissement de santé dont les travaux ont démarré en 2013. "Avec cette installation, il voulait que les patients n'aient pas l'impression d'être dans un hôpital", nous confie Stéphane Neumager, chef de projet au sein de verreries de Bréhat. Cette opération vient en prolongation du parcours artistique autour de Fernand Léger déjà présent dans l'hôpital. D'ailleurs, la création lumineuse s'inspire, entre autres, du travail du peintre né dans la commune du département de l'Orne. "La forme des plateaux devait rappeler une tapisserie (reproduction du tableau la Fleur qui marche de Fernand Léger) réalisée par les ateliers Les tissages de la Lys, manufacture Jules Pansu", explique Stéphane Neumager.

Des pièces créées sur-mesure

C'est donc avec enthousiasme que les équipes de l'entreprise se sont mobilisées pour relever ce défi. L'installation se compose donc de plateaux en mélaminé, de tubes inox fixés dans le béton, nécessaires pour retenir la suspension des galets en verre. Toutes ces pièces sont quasi-uniques. "Tout a été créé sur-mesure. Trois tailles de plateaux ont été définies : grande, petite et moyenne et les galets ont été soufflés à la bouche de manière aléatoire, mais maîtrisée", complète le chef de projet. Une fois ce travail créatif achevé, restait à mettre en place tous ces éléments dans l'hôpital. Pour cela, chaque galet a été annoté d'un chiffre pour savoir où le placer, de même que les tiges. "Un réel de travail de précision", souligne le chef de projet. Mais ce n'est pas tout, les verreries de Bréhat ont dû s'affranchir de quelques difficultés : "Dans un premier temps, nous étions persuadés de pouvoir utiliser un chariot élévateur, mais il n'en fut rien puisque celui-ci ne passait pas la charge du sol. Nous avons donc opté pour un échafaudage classique de six mètres de haut", raconte Stéphane Neumager.

350 watts

Et si, parfois, le déplacement de l'équipement avec les pièces au sol ne fut pas toujours aisé, le résultat est là. Une œuvre apaisante. "On a cette impression de nuages qui flottent", lance le chef de projet. Concernant la capacité de l'installation, on peut souligner que la lumière se veut ajustable en fonction des besoins d'éclairage. Quant à la consommation totale du lustre, elle ne dépasse pas les 350 watts sur l'ensemble de la pièce. Reste à savoir si ce luminaire a su provoquer son petit effet auprès des patients et des professionnels de l'établissement…

 

 

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