En 2023, SNCF Réseau a choisi de confier le marché concernant les équipements ferroviaires au groupe NGE, via sa filiale TSO. Le génie civil, représentant environ 190 millions d'euros, a été attribué à un groupement d'entreprises du groupe Eiffage, mené par sa filiale Génie civil. Afin de maintenir la circulation des trains, les entreprises devront d'abord créer la plateforme de la ligne nouvelle. C'est l'objet de la deuxième phase. "Nous avons été notifiés en février 2023 puis avons préparé la deuxième phase jusqu'à la fin mai environ, se souvient Matthieu Carry, directeur de projet chez Eiffage Génie civil. Les premiers bétons ont été réalisés en juillet 2023." Une fois le génie civil réalisé, TSO viendra équiper la plateforme, afin de pouvoir y faire circuler temporairement la ligne classique.
Ce transfert de la circulation permettra d'entamer la troisième phase, entre 2026 et 2028. Le viaduc actuel au-dessus de l'Arvan pourra être déposé et le nouvel ouvrage finalisé, la voie de desserte fret de l'usine Trimet pourra être rétablie dans sa configuration définitive et la RD1006 être déplacée afin de réaliser les travaux à côté de cette même usine.
La quatrième phase mènera jusqu'en 2031. Il s'agira alors de créer la nouvelle plateforme de la ligne historique et de la transférer à son emplacement définitif, de réaliser de nouvelles voies de service et de construire un accès au tunnel pour permettre les travaux d'équipement de l'ouvrage. Une dernière phase, jusqu'au début du printemps 2032, consistera à finaliser la construction de la ligne nouvelle.
Eiffage à la recherche d'un nouvel équilibre entre travaux, concessions et énergie
