Selon le Canard Enchaîné, l'animateur et producteur de télévision Michel Drucker se serait vu délivrer un permis de construire sur un site protégé des Bouches-du-Rhône.
L'administration a-t-elle fermé les yeux afin de délivrer à Michel Drucker un permis de construire sur un site protégé ? C'est en tout cas ce que révèle le Canard Enchaîné. Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire explique que l'octroi d'un permis à l'hôte des dimanche après-midi de France 2 pour construire une villa près d'une chapelle médiévale, à Eygalières (Bouches-du-Rhône), suscite l'émoi dans le Parc naturel des Alpilles.
«Le code du patrimoine impose un périmètre de protection autour d'un monument inscrit ou classé, ce qui est le cas de la chapelle Saint-Sixte. De plus la directive Paysage Alpilles s'applique dans la zone depuis le 4 janvier 2007», a expliqué à l'AFP Annick Blanc, présidente de la Ligue de défense des Alpilles. Michel Drucker, a obtenu le 18 janvier 2008 un permis de construire pour une troisième villa de 293 m2, située à moins de 500 mètres de la chapelle du XIIe siècle, Saint-Sixte. Un permis délivré très rapidement sans accord de l'architecte des Bâtiments de France, selon l'hebdomadaire. Cité le même jour par le quotidien La Provence, Michel Drucker a affirmé que «le permis existait déjà quand j'ai acheté le terrain. Une personnalité publique doit être irréprochable et j'ai prouvé que j'étais la dernière personne capable de nuire aux Alpilles».
«Le code du patrimoine impose un périmètre de protection autour d'un monument inscrit ou classé, ce qui est le cas de la chapelle Saint-Sixte. De plus la directive Paysage Alpilles s'applique dans la zone depuis le 4 janvier 2007», a expliqué à l'AFP Annick Blanc, présidente de la Ligue de défense des Alpilles. Michel Drucker, a obtenu le 18 janvier 2008 un permis de construire pour une troisième villa de 293 m2, située à moins de 500 mètres de la chapelle du XIIe siècle, Saint-Sixte. Un permis délivré très rapidement sans accord de l'architecte des Bâtiments de France, selon l'hebdomadaire. Cité le même jour par le quotidien La Provence, Michel Drucker a affirmé que «le permis existait déjà quand j'ai acheté le terrain. Une personnalité publique doit être irréprochable et j'ai prouvé que j'étais la dernière personne capable de nuire aux Alpilles».
