Deux kilomètres plus au sud, un ouvrage existe déjà afin de garantir une continuité écologique entre les deux massifs forestiers. Un "passage inférieur", sous l'autoroute donc. Mais celui-ci pose problème. Le suivi de son efficacité montre en effet que ses objectifs sont insuffisamment tenus, comme l'explique Mathieu Dhaybi. En plus de dimensions peu adaptées, "nous notons des vibrations, l'autoroute passant au-dessus avec la présence de nombreux poids lourds. Ce qui fait fuir les animaux qui empruntent peu l'ouvrage".
Le bilan concernant la flore n'est pas meilleur. En cause : les zones d'ombre, pas favorable à son développement. Si bien que l'ouvrage sert principalement à des randonneurs, par exemple, plutôt qu'à la faune et la flore. "Il était donc nécessaire de construire un nouvel ouvrage qui enjambe l'autoroute, avec des dimensions honorables, pour véritablement rétablir la continuité."