L'Historial de la Vendée, qui a ouvert ses portes dimanche près de La Roche-sur-Yon, innove dans l'univers des musées français grâce à une architecture qui le camoufle totalement dans le bocage vendéen.
A l'approche du village de Lucs-sur-Boulogne, seul le parking annonce la présence du musée, invisible de la route. Son bâtiment est en effet totalement recouvert par une toiture végétalisée de 8.000 m2, un tapis d'herbes folles composé de graminées et de fleurs qui s'enfonce en profondeur dans une colline.
L'acier de couleur sombre du grand bâtiment et les baies vitrées, qui laissent le regard errer sur un paysage de mares et rivières, évoquent également les lignes épurées d'un bombardier furtif.
Deux années ont été nécessaires à Plan 01, un collectif de quatre cabinets d'architectes parisiens (Atelier du Pont, BP architectures, KOZ et Phileas) pour faire construire, selon des normes très strictes, le musée géré par le conseil général.
Pour l'intérieur, ces architectes n'avaient comme seule directive qu'à créer un ensemble de «boîtes vides, comme des studios de cinéma, explique Christophe Vital, conservateur en chef de l'Historial. C'est la première fois en France que l'on fait cela».
Avec ce bâtiment modulable et évolutif, le projet a permis de limiter les coûts de construction à 14 millions d'euros pour le musée seul, auxquels s'ajoutent quatre millions pour la scénographie. «Ce musée a coûté deux fois moins cher que la moyenne des musées de France», affirme Christophe Vital.
A l'intérieur, un vaste hall de 1.020 m2 accueille les visiteurs, invités à se diriger vers sept espaces correspondant à des périodes historiques, en partant de la Préhistoire. Au plafond, à six mètres de haut, sont suspendus 880 mètres de gril technique, comme dans un studio de cinéma. «On est ici comme dans un multiplex», selon le conservateur, où tout est conçu pour rendre le musée ludique: cafétéria, boutique, musée des enfants unique en France avec une exposition temporaire sur la cuisine vendéenne à travers le temps.
Des ouvertures dans les parois des espaces d'exposition permettent aussi au public de découvrir les réserves du musée, où sont stockées 20.000 pièces, renforçant le caractère industriel de la structure.
Les expositions, toutes temporaires, retracent 7.000 ans d'histoire, en mettant en lumière des Vendéens célèbres, comme Richelieu, ou la guerre qui a déchiré la région dans les années suivant la révolution de 1789.
L'acier de couleur sombre du grand bâtiment et les baies vitrées, qui laissent le regard errer sur un paysage de mares et rivières, évoquent également les lignes épurées d'un bombardier furtif.
Deux années ont été nécessaires à Plan 01, un collectif de quatre cabinets d'architectes parisiens (Atelier du Pont, BP architectures, KOZ et Phileas) pour faire construire, selon des normes très strictes, le musée géré par le conseil général.
Pour l'intérieur, ces architectes n'avaient comme seule directive qu'à créer un ensemble de «boîtes vides, comme des studios de cinéma, explique Christophe Vital, conservateur en chef de l'Historial. C'est la première fois en France que l'on fait cela».
Avec ce bâtiment modulable et évolutif, le projet a permis de limiter les coûts de construction à 14 millions d'euros pour le musée seul, auxquels s'ajoutent quatre millions pour la scénographie. «Ce musée a coûté deux fois moins cher que la moyenne des musées de France», affirme Christophe Vital.
A l'intérieur, un vaste hall de 1.020 m2 accueille les visiteurs, invités à se diriger vers sept espaces correspondant à des périodes historiques, en partant de la Préhistoire. Au plafond, à six mètres de haut, sont suspendus 880 mètres de gril technique, comme dans un studio de cinéma. «On est ici comme dans un multiplex», selon le conservateur, où tout est conçu pour rendre le musée ludique: cafétéria, boutique, musée des enfants unique en France avec une exposition temporaire sur la cuisine vendéenne à travers le temps.
Des ouvertures dans les parois des espaces d'exposition permettent aussi au public de découvrir les réserves du musée, où sont stockées 20.000 pièces, renforçant le caractère industriel de la structure.
Les expositions, toutes temporaires, retracent 7.000 ans d'histoire, en mettant en lumière des Vendéens célèbres, comme Richelieu, ou la guerre qui a déchiré la région dans les années suivant la révolution de 1789.
