La société Robin Sun lance sur le marché un produit à la croisée de deux tendances : l'isolation et la production d'énergie. Développé avec l'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg, le «vitrage solaire» est un mur isolant qui laisse transparaître la lumière et utilise au passage son énergie pour la transformer en eau chaude.
«Le vitrage capteur est un vitrage traditionnel à isolation renforcée, avec une couche qui isole, plus un capteur solaire qui sert à produire de l'eau chaude», explique Jean-Marc Robin, gérant de la société Robin Sun, créée en juillet 2002. Cette vitre nouvelle génération est transparente sur 40% de sa surface, le reste étant occupé par un serpentin de cuivre et par des bandes réflectrices en argent pour augmenter la productivité du capteur.
Plus qu'un capteur solaire, ce vitrage a avant tout une fonction d'isolation (empêcher la chaleur du bâtiment de se perdre dans la nature en hiver ou d'entrer dans le bâtiment en été) et de contrôle solaire (empêcher la lumière du soleil de trop frapper l'intérieur du bâtiment). «C'est l'équivalent d'un mur fortement isolant», assure M. Robin, qui précise que cette invention a pour vocation de remplacer les murs des bâtiments et non les fenêtres.
Pour un coût équivalent à des capteurs thermiques classiques pour la production d'eau chaude, installés par exemple sur un toit - environ 1.150 euros le m2 avec l'équipement, selon M. Robin - ce vitrage solaire, qualifié de «saut technologique» par ses concepteurs, a aussi un autre avantage : «il n'a pas besoin de support, le capteur est la façade».
Après des tests effectués à Nancy, la société assure ainsi que pour un pavillon bien isolé, l'installation de vitrage solaire, qui peut sur demande être rendu opaque, sur l'équivalent de 10% de la surface au sol permet la production de 40% des besoins d'eau chaude, sanitaire et de chauffage. Mais Robin Sun vise prioritairement les entreprises et les collectivités.
«Je ne crois pas que les particuliers seront des précurseurs sur cette technologie», prédit le gérant, qui entrevoit un «marché énorme» en France et en Allemagne. Selon les études de marché commandées par Robin Sun, ce produit qui fait l'objet d'un brevet européen a en effet un potentiel cumulé dans les deux pays de 3 à 5 millions de m2 d'ici 2010.
Désormais à la recherche de clients, la société Robin Sun a installé son vitrage sur la plate-forme Climatherm de l'INSA de Strasbourg, qui lui sert à la fois de vitrine commerciale et de site de tests. Sur cette plate-forme destinée à la formation des élèves, les performances du vitrage vont être suivies «pendant une ou deux saisons», en simulant différents types de bâtiments, explique Bernard Flament, docteur en énergétique responsable de Climatherm.
Ces tests, qui serviront de référence pour une future certification, conduiront peut-être à de «nouvelles applications du produit, comme la production de froid», continue M. Flament, qui a participé pendant quatre ans à la conception du vitrage solaire. M. Robin avait en effet contacté l'INSA dès 1998-99 avec ce projet qui a nécessité 280.000 euros de recherche et développement, dont 90.000 euros de subvention de la région Alsace.
Plus qu'un capteur solaire, ce vitrage a avant tout une fonction d'isolation (empêcher la chaleur du bâtiment de se perdre dans la nature en hiver ou d'entrer dans le bâtiment en été) et de contrôle solaire (empêcher la lumière du soleil de trop frapper l'intérieur du bâtiment). «C'est l'équivalent d'un mur fortement isolant», assure M. Robin, qui précise que cette invention a pour vocation de remplacer les murs des bâtiments et non les fenêtres.
Pour un coût équivalent à des capteurs thermiques classiques pour la production d'eau chaude, installés par exemple sur un toit - environ 1.150 euros le m2 avec l'équipement, selon M. Robin - ce vitrage solaire, qualifié de «saut technologique» par ses concepteurs, a aussi un autre avantage : «il n'a pas besoin de support, le capteur est la façade».
Après des tests effectués à Nancy, la société assure ainsi que pour un pavillon bien isolé, l'installation de vitrage solaire, qui peut sur demande être rendu opaque, sur l'équivalent de 10% de la surface au sol permet la production de 40% des besoins d'eau chaude, sanitaire et de chauffage. Mais Robin Sun vise prioritairement les entreprises et les collectivités.
«Je ne crois pas que les particuliers seront des précurseurs sur cette technologie», prédit le gérant, qui entrevoit un «marché énorme» en France et en Allemagne. Selon les études de marché commandées par Robin Sun, ce produit qui fait l'objet d'un brevet européen a en effet un potentiel cumulé dans les deux pays de 3 à 5 millions de m2 d'ici 2010.
Désormais à la recherche de clients, la société Robin Sun a installé son vitrage sur la plate-forme Climatherm de l'INSA de Strasbourg, qui lui sert à la fois de vitrine commerciale et de site de tests. Sur cette plate-forme destinée à la formation des élèves, les performances du vitrage vont être suivies «pendant une ou deux saisons», en simulant différents types de bâtiments, explique Bernard Flament, docteur en énergétique responsable de Climatherm.
Ces tests, qui serviront de référence pour une future certification, conduiront peut-être à de «nouvelles applications du produit, comme la production de froid», continue M. Flament, qui a participé pendant quatre ans à la conception du vitrage solaire. M. Robin avait en effet contacté l'INSA dès 1998-99 avec ce projet qui a nécessité 280.000 euros de recherche et développement, dont 90.000 euros de subvention de la région Alsace.