Pour le groupement de conception-réalisation comme pour le bailleur, ce projet a été vécu comme "très ambitieux", rapporte Anne Touchet. La raison : au moins "trois gros challenges" dans cet ensemble. Au premier rang desquels, l'utilisation massive de bois.
"La demande était d'intégrer un certain nombre de kilo de bois par mètre carré dans le projet, pour réduire l'empreinte carbone. Notre proposition a été une ossature en poteaux-dalles, ce qui permet une flexibilité maximum des plateaux et facilité, à terme, une reconversion du bâtiment". Les façades sont en ossature bois bardées de bois. En termes de performances, le projet atteint les niveaux E3C2, "ce qui n'était pas demandé à l'époque", ajoute Anne Touchet, et RT2012 -20%. En outre, le poids du bâtiment se trouve considérablement allégé par rapport au tout béton, de qui est "utile dans une zone sismique modérée comme à Nantes".
Le réemploi pousse les murs pour convertir aux vertus de l'économie circulaire
