Projet approuvé depuis 1992, le percement d'une ligne de métro sous la lagune de Venise pourrait démarrer fin 2004 pour relier l'aéroport à l'Arsenal.
Venise est en pleine reconversion et les chantiers se multiplient à un rythme jamais observé. Entre le projet de digue flottante, la construction d'un nouveau pont sur la Grand Canal, le remodelage de l'aéroport, la restauration de nombreux édifices, il n'y a qu'à se laisser guider par les panneaux de chantiers et les barges de ciments pour effectuer une visite originale de la Sérénissime.
Mais le projet le plus " fou " demeure sans doute celui qui consiste à percer sur 8,3 km la couche d'argile de la lagune sur laquelle repose la ville une ligne de métro. Bien que le projet ait été approuvé officiellement en 1992, il a fallu dix années de plus pour qu'il prenne réellement corps.
La société locale de transport en commun, ACTV, est la seule a avoir présenté un projet viable, et a donc été retenue. Marino Grimani, Président de la Chambre de Commerce de Venise, et qui porte, ironie de l'histoire, le nom du Doge de la ville entre 1595 et 1605, a affiché dans son bureau le plan de la future ligne.
Ce chantier colossal, estimé à 200 millions d'euros, a été présenté en décembre à une soixantaine d'investisseurs européens, dont un certain nombre seraient déjà prêts à apporter leur contribution financière à la réalisation de la première tranche. Les appels d'offres doivent être lancées au cours du mois de janvier.
Dans ce cas de figure, les travaux pourraient démarrer fin 2004 début 2005, selon les informations communiquées par ACTV. Si les délais sont respectés, à l'horizon 2010 le trajet entre l'aéroport et l'Arsenal ne prendra plus que huit minutes et quarante-trois secondes.
Mais le projet le plus " fou " demeure sans doute celui qui consiste à percer sur 8,3 km la couche d'argile de la lagune sur laquelle repose la ville une ligne de métro. Bien que le projet ait été approuvé officiellement en 1992, il a fallu dix années de plus pour qu'il prenne réellement corps.
La société locale de transport en commun, ACTV, est la seule a avoir présenté un projet viable, et a donc été retenue. Marino Grimani, Président de la Chambre de Commerce de Venise, et qui porte, ironie de l'histoire, le nom du Doge de la ville entre 1595 et 1605, a affiché dans son bureau le plan de la future ligne.
Ce chantier colossal, estimé à 200 millions d'euros, a été présenté en décembre à une soixantaine d'investisseurs européens, dont un certain nombre seraient déjà prêts à apporter leur contribution financière à la réalisation de la première tranche. Les appels d'offres doivent être lancées au cours du mois de janvier.
Dans ce cas de figure, les travaux pourraient démarrer fin 2004 début 2005, selon les informations communiquées par ACTV. Si les délais sont respectés, à l'horizon 2010 le trajet entre l'aéroport et l'Arsenal ne prendra plus que huit minutes et quarante-trois secondes.
