Autre "signe d'une stabilisation des prix, on observe entre le 2eme et le 3eme trimestre 2011 une augmentation du nombre de régions dont l'évolution trimestrielle des indices de prix est comprise entre -1% et +1% (9 à 15 régions en maisons et 7 à 9 régions en appartements)."
Côté volumes, à fin septembre 2011, le compteur affiche 832.000 transactions dans l'ancien sur une année. Mais ce chiffre ne doit pas cacher le fait que, pour l'Ile de France, la tendance est à la baisse (- 6% en août-octobre 2011 par rapport à la même période de 2010 ; - 9% par rapport à la moyenne 1999-2007), notamment à Paris et les Hauts de Seine - respectivement à -12% et -23%. Alors que, en Province, le nombre de mutations au 3T, comme au 2T 2011 par rapport au même trimestre de 2010, affiche une hausse de +8%.
2012, un tournant
Arrivé à "un tournant" selon eux, le marché immobilier de l'ancien pour 2012 ne devrait "pas être un bon cru", en raison notamment du climat économique actuel. "Il faut se rendre à l'évidence, les données macroéconomiques nationales et internationales vont mettre fin à ce dynamisme." Outre "la dégradation du climat économique", les Notaires pointent aussi du doigt le "durcissement de la fiscalité immobilière" et la "quasi-disparition du PTZ dans l'ancien", auxquels s'ajoute enfin "la baisse de la notation de la dette française par Standard and Poor's, même s'il est permis de penser que son impact sur les taux d'intérêt sera faible", précisent-ils. Et de distinguer notamment l'impact des investisseurs "en quête de sécurité" qui voient toujours dans la pierre une valeur sûre et qui, du coup, devraient continuer à soutenir le marché.
Voeux 2012 du notariat : la loi ne doit pas être un "hochet" mais un "phare" - à découvrir en page suivante.