La rénovation des ascenseurs français, dont le parc est réputé le plus vétuste d'Europe, devrait déboucher sur 4 milliards d'euros de travaux et quelque 12.000 embauches sur 15 ans, selon la Fédération des ascenseurs.
Parmi les 430.000 ascenseurs, plus de 60% ont été installés il y a plus de 20 ans, selon la Fédération des ascenseurs, qui se plaît à souligner qu'il s'agit du moyen de transport le plus utilisé.
Chaque année près de dix personnes, pour moitié usagers et techniciens, trouvent la mort dans un accident d'ascenseur, et moins dramatique, 150.000 personnes s'y retrouvent coincées.
Plusieurs accidents mortels, en 2001 puis 2002, avaient poussé les pouvoirs publics à réagir. Une loi a été votée en juillet 2003 prévoyant la rénovation des ascenseurs. Attendu depuis plusieurs mois, le décret de mise en oeuvre est paru au Journal Officiel du 9 septembre.
"L'idée est d'arriver en 15 ans à un parc rénové", a résumé vendredi le président de la Fédération des ascenseurs, Emmanuel Altmayer, pour qui il s'agit d'"un vrai problème de sécurité publique".
"Il va falloir aller vite", a commenté M. Altmayer, ajoutant qu'il s'agissait également d'"un enjeu financier", car "il va falloir trouver les moyens".
La rénovation du parc, qui est à la charge des propriétaires, se chiffre à quatre milliards d'euros d'ici 2018, estime la Fédération des ascenseurs.
En France, le marché se partage entre une multitude de PME et quatre groupes internationaux que sont Koné, Otis, Schindler et ThyssenKrupp pour une activité qui a généré 1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2003.
L'installation d'un ascenseur neuf coûte en moyenne 30.000 euros.
Le surcroît d'activité engendrée par la nouvelle réglementation va déboucher sur "800 embauches de jeunes par an", qu'il faudra "former", a expliqué M. Altmayer.
La rénovation du parc est prévu en trois étapes avec comme premier horizon 2008 pour les travaux les plus urgents: verrouillage des portes palières quand l'ascenseur n'est pas présent à l'étage, clôture des gaines, détecteur de mouvements pour éviter aux usagers d'être pris en sandwich par les portes coulissantes.
La première cause d'accidents dans les ascenseurs étant la chute à la montée ou à la descente - les gens qui trébuchent - il est aussi prévu de faire en sorte que l'ascenseur s'arrête précisément au même niveau que le palier.
Autre dispositif prévu par le décret, la mise en place d'un contrôle technique, comme pour les voitures, tous les cinq ans et la généralisation du dépannage aux dimanches et jours fériés, de quoi rassurer les claustrophobes.
Chaque année près de dix personnes, pour moitié usagers et techniciens, trouvent la mort dans un accident d'ascenseur, et moins dramatique, 150.000 personnes s'y retrouvent coincées.
Plusieurs accidents mortels, en 2001 puis 2002, avaient poussé les pouvoirs publics à réagir. Une loi a été votée en juillet 2003 prévoyant la rénovation des ascenseurs. Attendu depuis plusieurs mois, le décret de mise en oeuvre est paru au Journal Officiel du 9 septembre.
"L'idée est d'arriver en 15 ans à un parc rénové", a résumé vendredi le président de la Fédération des ascenseurs, Emmanuel Altmayer, pour qui il s'agit d'"un vrai problème de sécurité publique".
"Il va falloir aller vite", a commenté M. Altmayer, ajoutant qu'il s'agissait également d'"un enjeu financier", car "il va falloir trouver les moyens".
La rénovation du parc, qui est à la charge des propriétaires, se chiffre à quatre milliards d'euros d'ici 2018, estime la Fédération des ascenseurs.
En France, le marché se partage entre une multitude de PME et quatre groupes internationaux que sont Koné, Otis, Schindler et ThyssenKrupp pour une activité qui a généré 1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2003.
L'installation d'un ascenseur neuf coûte en moyenne 30.000 euros.
Le surcroît d'activité engendrée par la nouvelle réglementation va déboucher sur "800 embauches de jeunes par an", qu'il faudra "former", a expliqué M. Altmayer.
La rénovation du parc est prévu en trois étapes avec comme premier horizon 2008 pour les travaux les plus urgents: verrouillage des portes palières quand l'ascenseur n'est pas présent à l'étage, clôture des gaines, détecteur de mouvements pour éviter aux usagers d'être pris en sandwich par les portes coulissantes.
La première cause d'accidents dans les ascenseurs étant la chute à la montée ou à la descente - les gens qui trébuchent - il est aussi prévu de faire en sorte que l'ascenseur s'arrête précisément au même niveau que le palier.
Autre dispositif prévu par le décret, la mise en place d'un contrôle technique, comme pour les voitures, tous les cinq ans et la généralisation du dépannage aux dimanches et jours fériés, de quoi rassurer les claustrophobes.