A loccasion de ses 30 ans, le Synaamob (Syndicat national des architectes, des agréés et des maîtres duvre en bâtiment) lance le «Livret didentité du logement», un carnet dune trentaine de pages répertoriant toutes les informations concernant le logement. Détail de cet outil de suivi.
Sorte de carnet de santé accompagnant le logement tout au long de sa vie, le «Livret didentité du logement» proposé par le Synaamob se veut un outil efficace, notamment dans la lutte contre le travail au noir, mis à disposition des professionnels : notaires, agents immobiliers, architectes, entreprises intervenant dans des travaux dentretien ou de rénovation, etc. En passant de main en main, il est censé senrichir des nombreuses informations relatives à un habitat et permet au propriétaire davoir un unique document regroupant toutes ces données.
«En trente pages et neuf rubriques, ce document permet la traçabilité du logement, à lachat et lors de lentretien. Il se veut un document référence pour les agents immobiliers et les notaires», explique Claude Dufour, président du Synaamob. Celui-ci explique la nécessité de créer un tel outil, pour lequel aucun équivalent nexistait jusquici : «des clients se sont retrouvés avec des logements qui ne correspondaient plus aux plans et certificats de conformité. Notre but est de mettre de lordre dans la profession», poursuit-il.
Historique technique du logement
Ce livret doit donc accompagner la vie du logement, quil soit neuf ou ancien, maison individuelle ou appartement, depuis ses premiers balbutiements jusquà sa revente. Le maître duvre, une fois la construction achevée, en remplit la première partie en instruisant les données relatives au permis de construire et aux intervenants techniques. Larchitecte remet ensuite le livret au propriétaire qui lors dentretiens futurs devra le confier à la personne chargée des travaux.
«Lintérêt est que le propriétaire remette le livret au notaire ou à lagent immobilier lors de la revente», note Claude Dufour. Ainsi, lacheteur potentiel disposera de tout lhistorique technique de son acquisition : construction, rénovation, entretien, coordonnées des entreprises intervenantes, diagnostics, labels, etc. «Mais il na pas pour but de remplacer le travail des diagnostiqueurs», précise le président du Synaamob. Il sagit plutôt dune compilation des informations relatives au logement, devant être à la portée du maître duvre, du client et de tout le secteur du bâtiment.
Reste à savoir comment il sera diffusé, et sil sera unanimement adopté par les architectes et agents immobiliers. Si cest le cas, il deviendra un «document important, mais crédible que si il se trouve dans toutes les transactions», selon un banquier layant feuilleté. A la manière du carnet de santé, il servira de «rappel de ce quil faut faire et comment le faire» tout au long de la vie du logement.
«En trente pages et neuf rubriques, ce document permet la traçabilité du logement, à lachat et lors de lentretien. Il se veut un document référence pour les agents immobiliers et les notaires», explique Claude Dufour, président du Synaamob. Celui-ci explique la nécessité de créer un tel outil, pour lequel aucun équivalent nexistait jusquici : «des clients se sont retrouvés avec des logements qui ne correspondaient plus aux plans et certificats de conformité. Notre but est de mettre de lordre dans la profession», poursuit-il.
Historique technique du logement
Ce livret doit donc accompagner la vie du logement, quil soit neuf ou ancien, maison individuelle ou appartement, depuis ses premiers balbutiements jusquà sa revente. Le maître duvre, une fois la construction achevée, en remplit la première partie en instruisant les données relatives au permis de construire et aux intervenants techniques. Larchitecte remet ensuite le livret au propriétaire qui lors dentretiens futurs devra le confier à la personne chargée des travaux.
«Lintérêt est que le propriétaire remette le livret au notaire ou à lagent immobilier lors de la revente», note Claude Dufour. Ainsi, lacheteur potentiel disposera de tout lhistorique technique de son acquisition : construction, rénovation, entretien, coordonnées des entreprises intervenantes, diagnostics, labels, etc. «Mais il na pas pour but de remplacer le travail des diagnostiqueurs», précise le président du Synaamob. Il sagit plutôt dune compilation des informations relatives au logement, devant être à la portée du maître duvre, du client et de tout le secteur du bâtiment.
Reste à savoir comment il sera diffusé, et sil sera unanimement adopté par les architectes et agents immobiliers. Si cest le cas, il deviendra un «document important, mais crédible que si il se trouve dans toutes les transactions», selon un banquier layant feuilleté. A la manière du carnet de santé, il servira de «rappel de ce quil faut faire et comment le faire» tout au long de la vie du logement.