Le chantier a débuté en janvier 2020. Il devait se dérouler sur 36 mois, entièrement en site occupé. Et même si le covid est passé par là et a "tout chamboulé", "nous avons revu notre phasage avons livré notre dernière phase en mai 2023". Soit avec trois mois seulement de décalage.
Les travaux ne devaient par perturber le déroulement de la vie du lycée. Le projet a ainsi été mené en 9 phases, la restructuration intérieure intervenant parallèlement à la réhabilitation extérieure. "Nous avons travaillé avec un niveau tampon et traitions ainsi 2.000m2 de surface de plancher en une fois, alors que des élèves se trouvaient au niveau inférieur, supérieur, voire les deux", explique Pierre Brulé. Même pour la démolition et le désamiantage. Un véritable "jeu de chaises musicales", indispensable cependant pour permettre de maintenir les cours. "Sans élève présent sur site, nous aurions pu optimiser le chantier d'une année", estime l'architecte.
Ce phasage a aussi permis de "lever certains écueils au fur et à mesure du chantier". En effet, "à mesure de notre avancée, nous avions des retours d'expérience sur les phases précédentes et pouvions ainsi opérer des réglages techniques".
Anne Démians écrit un chapitre de l'Ecole supérieure de physique et de chimie de Paris
