PROPAGATION. Le sinistre n'a heureusement fait aucune victime, mais les images sont impressionnantes. Un immeuble de Draguignan, dans le Var, a été la proie des flammes. Détails.
C'est dans la nuit du 18 au 19 mars 2019 qu'un immeuble, à Draguignan (Var), a été la proie des flammes. Le sinistre, qui a notamment donné des images impressionnantes (voir en images plus bas), n'a heureusement fait aucune victime, alors même qu'il semble s'être propagé rapidement à la façade de cet immeuble HLM de cinq étages. La moitié des 42 appartements ont été complètement détruits, d'après Var matin.
Un immeuble qui n'était pas en ossature bois
Alors qu'il avait été dit que le bâtiment était en ossature bois, il s'avère que ce n'est pas le cas, comme nous l'indique la Fédération française du bâtiment (FFB), qui s'en est enquis. "Le bâtiment est en structure béton. En bois, il y avait des claustras, des bardages et des allèges en façade. Bien sûr, ces éléments ont pu jouer un rôle de propagation", explique un porte-parole de la fédération à Batiactu. De même que les encombrants entreposés sur les balcons.
19/03 Les sapeurs-pompiers du Var sont intervenus cette nuit sur un violent #feu de bâtiment d'habitation à #Draguignan.
- Sapeurs Pompiers VAR (@SDIS83) 19 mars 2019
L'évacuation complète du bâtiment a notamment été permise par la rapidité des premières actions menées par les secours.
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Comment peut-on expliquer l'absence de victimes malgré l'ampleur du sinistre et le fait qu'il se soit déclaré de nuit ? D'après le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du 83, plusieurs facteurs ont contribué à ne faire aucune victime : "La rapidité des premières actions menées par les secours, la présence de nombreux détecteurs de fumées dans les appartements, les bons bons réflexes des habitants (évacuation "porte à porte"), et le bon état des éléments de protection contre la propagation du feu (portes coupe-feu, désenfumage de la cage d'escalier...)." D'après un spécialiste incendie que nous avons sollicité, l'absence de victimes est également due à l'absence de dégagements toxiques dans les fumées.
Reste que ce nouveau sinistre pose la question du déploiement rapide d'un sinistre sur une façade et celle du rôle des balcons dans cette propagation, à l'heure où l'ensemble des acteurs réfléchit à de nouvelles manières de réglementer ce sujet dans le cadre des réflexions autour du permis d'expérimenter de la loi Essoc.
"Nous créons un groupe transpartisan dédié au logement à l'Assemblée", A. Le Meur (députée)
