Un hôtel dynamisé grâce à un mur rétro-éclairé (diaporama)

 

Pour dynamiser le bâtiment construit dans les années 1870, les architectes du Rockwell Group Europe (RGe), cabinet new-yorkais en charge du projet, ont eu l'idée d'installer au cœur du bâtiment "un mur numérique ondulant rétro-éclairé". Un concept directement inspiré du surnom donné à Paris, souvent appelée la "Ville Lumière". "Nous voulions offrir à nos hôtes une expérience inoubliable de la lumière et de la sophistication régnant sur cette ville incroyable. Notre design se nourrit de l'élégance, de la richesse et du rayonnement de Paris, tout en adoptant l'esprit contemporain de décontraction et de liberté de New York. Notre but est de transformer ce bâtiment historique en un hôtel W qui brille littéralement grâce à des détails, matériaux et technologies innovants et inattendus".

 

Quand le design cohabite avec l'histoire...
En pratique, le mur devrait se décomposer en plusieurs blocs que l'on devrait retrouver sous différentes formes à la fois dans les parties communes, les 91 chambres et les vingt-deux suites. C'est pourquoi d'ailleurs ses concepteurs parlent de lui comme "d'une matrice en pointillés" formant des nuages abstraits. Bref, il servira de véritable fil conducteur à l'intérieur et, en même temps, de faire-valoir à l'extérieur puisqu'en principe, il devrait être visible depuis la rue !

 

Le côté spectaculaire du lieu ne viendra pas cependant que du mur ! L'établissement devrait en effet accueillir en son sein d'autres éléments tout aussi étonnants. Ainsi, le comptoir d'accueil du hall d'entrée devrait se présenter sous la forme d'une sculpture de métal fondu et les cages d'escalier être habillées de rouge "pour donner l'illusion d'être situées dans un épicentre d'énergie".

 

Si le choix a été fait de donner au lieu une identité très moderne, il a cependant été décidé de valoriser le passé du lieu. Un certain nombre d'éléments existants ont ainsi été restaurés et conservés comme, par exemple, les colonnes ornementées, les plafonds voûtés ou encore les escaliers et les cheminées en marbre. Au deuxième étage, les vitraux et les sols étant trop fragiles, ils ont même été protégés pour pouvoir rester en place sans être abîmés. De quoi rivaliser, toutes proportions gardées, avec la splendeur de l'Opéra !

 

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