Avec l’opération immobilière «Les Diversités» (121 logements), Domofrance propose de renouveler l’offre d’habitat individuel en centre urbain, en conjuguant les efforts d’innovation de sept équipes d’architectes.

Le concept d'habitat dans une ville évoluant sans cesse, a amené depuis quelques années à réfléchir sur l'urbanisme de demain, la façon de s'y intégrer et les futurs modes de vie. Ainsi est né le programme «maison individuelle, architecture, urbanité», créé par le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture), et développé par Domofrance dans une opération qui sera livrée à Bordeaux au 2ème trimestre 2006.

Sensible à l’architecture et à l’expérimentation, Jean-Luc Hoguet, directeur de Domofrance, a souhaité que sept jeunes équipes de maîtrise d’oeuvre puissent effectuer elles-mêmes la lecture du site, et esquisser le programme de l’opération. Ensuite, à chacune de concevoir individuellement les projets d’habitation, et de s’intégrer au mieux avec l’îlot voisin. La possibilité d’inondation du terrain, rendant les rez-de-chaussée inhabitables, a joué sur l’agencement général.

Comme son nom l’indique, l’opération «Les Diversités» propose une offre variée, tant au niveau des surfaces (T2 au T5), des orientations, que des matériaux, s’adaptant aux modes de vie de chacun. Les logements sont disponibles pour des locataires et des propriétaires, contribuant ainsi à la mixité sociale dans la ville. Le traitement des façades ne permettant pas de distinguer les logements locatifs aidés de l’accession à la propriété.

A cheval entre habitat individuel groupé et habitat collectif individualisé, les logements se diversifient selon leur implantation sur rue ou en coeur d’îlot, et selon leur espace extérieur doté d’une cours, d’une arrière-cours, d’une terrasse ou d’un patio.

Pour l’architecte Florence Champiot, «la serre et le rez-de-jardin sont des espaces en plus à s’approprier». Pour Raphaëlle Hondelatte et Mathieu Laporte, «la maison est dans les arbres et la cabane sur le toit». Chez David Pradel, «un vivant désordre s’installe : la pergola est sur la terrasse et les appartements jouent tête-bêche».

Sophie Dugravier et Emmanuelle Poggi disposent «des meubles-cloisons contenant les blocs techniques et sanitaires», et estiment que «du garage sous pilotis à la chambre sur terrasse, les circulations sont fluides». Pour Nathalie Franck, «habiter en ville c’est : un garage, une maison mitoyenne, de l’intimité à l’intérieur, des usages collectifs respectés».

Le luxe et la modernité pour Bernard Bühler, c’est «un intérieur fonctionnel, une maison vitrée inondée de lumière colorée». Enfin pour Patrick Hernandez, avec «de grandes terrasses, des campaniles et des baies vitrées, des coursives et des escaliers, le jardin est à l’intérieur».

La semaine prochaine, cinquième épisode du feuilleton lié à l’exposition «Voisins-Voisines» : le domaine de Sérillan à Floirac, une opération également conduite par Domofrance.

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