Les gymnases font partie des bâtiments tertiaires spécifiques dont la construction n'est pas encore soumise à la RE2020, l'État espérant publier les décrets d'application en la matière à l'été 2024. Malgré tout, "nous répondons à cette réglementation", assure Marc-Antoine Cochet, ingénieur travaux chez Colas Bâtiment.

 

Une large place a été fait au bois, majoritairement français. Les 3.500m3 de béton nécessaire lors de la construction sont estampillés "très bas carbone" (35% d'émissions en moins par rapport à un béton classique), et ont été produits non loin du chantier par Béton Solutions mobiles.

 

En façade, de grands vitrages ont été installés côté Est, pour faire entrer un maximum de lumière. Au Sud, les fenêtres sont plus petites, pour éviter qu'il ne fasse trop chaud en été. Une partie des sheds est également vitrée, au nord, pour apporter un peu plus de lumière.

 

Trois séries de panneaux photovoltaïques sur les sheds en toiture ont été installés, pour une puissance totale de 49kWc, "supérieure aux besoins du gymnase", précise Marc-Antoine Cochet, même si l'énergie produite ne sera pas utilisée sur place mais rejetée dans le réseau Enedis.

 

Par ailleurs, comme dans toute la ZAC du Cluster des médias où il se trouve, le gymnase est "autonome" en matière de gestion des eaux pluviales et n'est pas raccordé à un réseau public. Pour cela, la toiture est végétalisée avec des plaques de 4cm de sédum, 6cm de rétention d'eau. "La pluie est absorbée par les plaques, part ensuite dans les chéneaux lorsqu'elles sont gorgées d'eau, descend vers les terrasses végétalisées au-dessus des vestiaires où elle est réabsorbée en partie, pour enfin être rejetée sous les gradins vers des bassins à l'extérieur."

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