Un nouveau guide publié par l'Ademe explore les retombées économiques, sociétales et environnementales d'une opération photovoltaïque sur un territoire.
Le circuit court et le photovoltaïque font-ils bon ménage ? C'est à ce type de question que tente de répondre le nouveau guide de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Environnement) qui s'intéresse à la mise en œuvre d'opérations photovoltaïques sur un territoire. Réalisé avec le soutien de ministère de l'Ecologie, de l'association Amorce, de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR, de cabinets d'avocats et de consultants, le guide de 84 pages explique au territoire comment bénéficier des retombées économiques, sociétales et environnementales. Il invite notamment à ne plus se concentrer sur le "made in France" propre à la fabrication de modules photovoltaïques. "Les bénéfices qu'elle apporte ne se limitent pas aux seules usines de fabrication, loin s'en faut, a expliqué l'Ademe. Ces opérations sont aussi sources de richesses à long terme pour les collectivités".
L'agence de l'environnement ajoute que la phase d'exploitation représente l'étape la plus "intéressante pour les territoires" car elle mobilise idéalement une main d'œuvre de proximité, des emplois et permettre de générer des chiffres d'affaires locaux (produits de la vente d'électricité). Le guide rappelle toutefois qu'il faut rester vigilant et ne pas considérer les procédures de marchés publics comme un instrument de soutien à l'économie locale. Si une adoption du Code des marchés publics est prévue sous l'impulsion de la Commission européenne, le critère géographique n'a pas sa place dans les lignes d'un appel d'offres, a indiqué l'Ademe.