Un groupe de crédit immobilier de Grande Bretagne et son directeur général viennent d’être condamnés à une amende pour avoir exposé près de 4.000 clients à des risques financiers.
Un mauvais conseil peut couter cher. Hadenglen home finance, une entreprise de refinancement de crédit immobilier britannique et son directeur général Richard Hayes en ont fait les frais. L’Autorité des services financiers (FSA) vient de les condamner à verser des amendes respectives de 133.000 livres (196.500 euros) et 49.000 livres (72.400 euros) pour avoir donné des conseils inappropriés à des milliers de clients.
La FSA reproche à Richard Hayes et à son entreprise d’avoir exposé près de 4.000 clients «à un risque inacceptablement élevé de se voir vendre un produit qui ne leur convenait pas». Les victimes sont 2.000 clients qui souhaitaient modifier leur crédit immobilier, et 1.900 clients souscrivant une assurance pour leurs paiements. Ainsi les personnes souscrivant un refinancement devaient payer des charges importantes qui n’étaient pas forcément dans leur intérêt. Les clients de l’assurance, eux, se sont vus conseiller l’achat d’un produit «qui pouvait ne pas leur convenir, ou ne pas leur permettre de faire une demande de couverture», selon la FSA.
Savoir traiter sa clientèle
L’autorité des services financiers souligne par ailleurs que ces mauvais conseils ne sont pas les seules faiblesses observés dans le fonctionnement de l’entreprise, qui a d’ailleurs échappé à une amende de 30% plus élevée en acceptant un règlement précoce. La FSA rappelle qu’elle «demandera des comptes» aux entreprise qui «ne traitent pas bien leur clientèle. Ces entreprises doivent développer et conserver des systèmes et des contrôles qui minimisent le risque de fournir à leur clientèle un avis qui ne convienne pas.»
La FSA reproche à Richard Hayes et à son entreprise d’avoir exposé près de 4.000 clients «à un risque inacceptablement élevé de se voir vendre un produit qui ne leur convenait pas». Les victimes sont 2.000 clients qui souhaitaient modifier leur crédit immobilier, et 1.900 clients souscrivant une assurance pour leurs paiements. Ainsi les personnes souscrivant un refinancement devaient payer des charges importantes qui n’étaient pas forcément dans leur intérêt. Les clients de l’assurance, eux, se sont vus conseiller l’achat d’un produit «qui pouvait ne pas leur convenir, ou ne pas leur permettre de faire une demande de couverture», selon la FSA.
Savoir traiter sa clientèle
L’autorité des services financiers souligne par ailleurs que ces mauvais conseils ne sont pas les seules faiblesses observés dans le fonctionnement de l’entreprise, qui a d’ailleurs échappé à une amende de 30% plus élevée en acceptant un règlement précoce. La FSA rappelle qu’elle «demandera des comptes» aux entreprise qui «ne traitent pas bien leur clientèle. Ces entreprises doivent développer et conserver des systèmes et des contrôles qui minimisent le risque de fournir à leur clientèle un avis qui ne convienne pas.»
