GrDF, en partenariat avec la société Azurdrone, organise une opération de thermographie aérienne sur la ville de Montfermeil (93). Les 150 logements sélectionnés seront survolés et photographiés à l'aide d'un drone afin de repérer les déperditions de chaleur et d'établir leur état d'isolation. Explications.
A Montfermeil, les habitants de cette petite commune de Seine-Saint-Denis ont pu observer un drôle d'oiseau. Un drone. Depuis une semaine, le petit appareil survole les logements d'un quartier de la ville, celui de Franceville. Mais contrairement aux multiples drones non identifiés qui ont rasé des sites prestigieux à Paris et dans le reste de la France, celui de Montfermeil est tout à fait autorisé.
La municipalité, en collaboration avec GrDF, organise en effet une opération de thermographie aérienne sur 150 maisons individuelles. A l'aide d'un quadricoptère de 4 kg et d'une petite caméra thermique, les équipes de la société Azurdrone réalisent une photographie complète des habitations. Objectif : repérer les zones éventuelles de déperdition de chaleur. Volant à une hauteur de 15 à 20 m, le drone offre ainsi un scan précis et personnalisé. "Pour ce type de mesure, l'avantage du drone est de pouvoir capter des surfaces comme la toiture ou la façade souvent inaccessibles à pied ou en hélicoptère", nous explique Cathia Voelker, directrice territoriale chez GrDF.
Obtenues de nuit, les photographies permettent d'obtenir un premier niveau d'analyse de la qualité de l'isolation thermique.
La municipalité, en collaboration avec GrDF, organise en effet une opération de thermographie aérienne sur 150 maisons individuelles. A l'aide d'un quadricoptère de 4 kg et d'une petite caméra thermique, les équipes de la société Azurdrone réalisent une photographie complète des habitations. Objectif : repérer les zones éventuelles de déperdition de chaleur. Volant à une hauteur de 15 à 20 m, le drone offre ainsi un scan précis et personnalisé. "Pour ce type de mesure, l'avantage du drone est de pouvoir capter des surfaces comme la toiture ou la façade souvent inaccessibles à pied ou en hélicoptère", nous explique Cathia Voelker, directrice territoriale chez GrDF.
Obtenues de nuit, les photographies permettent d'obtenir un premier niveau d'analyse de la qualité de l'isolation thermique.
Le pavillonnaire, enjeu de la transition énergétique
Cette opération menée conjointement par GrDF et la ville de Montfermeil s'effectue dans un quartier d'habitations construites dans les années 70 et ne répondant plus aux normes énergétiques. "L'enjeu se situe aujourd'hui dans le secteur du pavillonnaire qui souffre d'une grande précarité énergétique, explique Xavier Lemoine, maire de Montfermeil. Si le parc continue à se dégrader, les logements perdront en valeur immobilière".Les habitants pourront ensuite recevoir leur bilan thermique lors du salon de la Rénovation Energétique qui aura lieu le samedi 11 avril à Montfermeil. Sur place, des professionnels du bâtiment et de GrDF seront présents pour apporter un ensemble d'aides et de conseils aux habitants dans leurs démarches de rénovation.
Depuis 2013, GrDF signe des conventions avec les collectivités afin de réaliser des prises de vue d'habitations à l'aide de drones. En Ile-de-France, il s'agit de la 5e opération par le distributeur de gaz après celle du Chesnay (78), Saint-Geneviève-des-Bois (91), Chelles (77) et Limay (78).
Politique énergétique : un accord de façade mais des divergences de fond persistantes
Selon GrDF, pour réaliser une thermographie fiable et précise, plusieurs conditions doivent être réunies : la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur du bâtiment devra être supérieur ou égale à 10°, le logement doit être chauffé, le rayonnement solaire doit être nul et le temps clair et sans vent.