A Floirac près de Bordeaux, Domofrance livrera une opération immobilière de 85 logements fin 2005-début 2006. Sur le site du domaine de Sérillan (41.900 m2), les six équipes d'architectes ont elles-mêmes développé le plan général de l'opération, offrant un cadre bâti entre ville et campagne.
Le domaine de Sérillan à Floirac est le second volet de l'opération multisite bordelaise conduite par Domofrance, sous la direction de Jean-Luc Hoguet. Ici, le maître d'ouvrage a souhaité donner une réponse alternative à l'habitat éparpillé en situation périurbaine.
Comme pour l'opération des «Diversités» - présentée sur Batiactu le 11 juillet - les six équipes d'architectes ont d'abord travaillé ensemble sur deux terrains, en toute liberté, sans programme. Puis elles ont développé de concert le plan général, et commencé à réaliser séparément les différents projets de maisons. Tirées au sort, les parcelles en accession ou en location possèdent toutes la même surface au sol.
La topographie du site a été l'un des éléments fondateurs du projet. Les architectes y ont implanté les maisons suivant la pente naturelle du terrain, sur six lanières. Les constructions s'organisent donc en bandes ou en plots, formant des lignes parallèles et perpendiculaires. Le résultat offre un quartier entre ville et campagne, où la partition des maisons sur le site fabrique un paysage dynamique et varié.
Le duo d'architectes Xavier Leibar et Jean Marie Seigneurin explique avoir «réduit l'emprise au sol des bâtiments au profit du jardin». Leurs onze maisons à trois niveaux bénéficient de percements identiques, mais orientés différemment. «Ainsi, il existe une sorte de filiation entre les habitations. Chaque maison, tout en étant singulière, dialogue avec ses voisines par le biais de volumes similaires», commentent les architectes.
Pour leur confrère Bernard Bühler, les vues singulières sont créées par la déclivité du terrain. «La maison est dans la praire, protégée par des cloisons végétales». Une conception que partage Patrick Hernandez, pour qui «le jardin est dans la maison et la maison est dans le jardin». Les trouées visuelles transformant les volumes. Les architectes Raphaëlle Hondelatte et Mathieu Laporte ont également implanté leurs maisons suivant les courbes du terrain.
De leur côté, Sophie Dugravier et Emmanuelle Poggi ont construit des maisons sur pilotis pour s'adapter aux dénivelés. A l'intérieur, les cloisons coulissent en fonctions de l'utilisation des lieux. L'Agence Saint Projet s'est plutôt tournée vers un empilement de blocs où les diverses pièces s'emboîtent.
La semaine prochaine, retour dans le Nord avec les trois derniers épisodes du feuilleton lié à l'exposition «Voisins-Voisines» : le «Soleil intérieur» à Lille, la «Cité-jardin» du petit Bétheny et «Côté Parc» à Tourcoing.
Comme pour l'opération des «Diversités» - présentée sur Batiactu le 11 juillet - les six équipes d'architectes ont d'abord travaillé ensemble sur deux terrains, en toute liberté, sans programme. Puis elles ont développé de concert le plan général, et commencé à réaliser séparément les différents projets de maisons. Tirées au sort, les parcelles en accession ou en location possèdent toutes la même surface au sol.
La topographie du site a été l'un des éléments fondateurs du projet. Les architectes y ont implanté les maisons suivant la pente naturelle du terrain, sur six lanières. Les constructions s'organisent donc en bandes ou en plots, formant des lignes parallèles et perpendiculaires. Le résultat offre un quartier entre ville et campagne, où la partition des maisons sur le site fabrique un paysage dynamique et varié.
Le duo d'architectes Xavier Leibar et Jean Marie Seigneurin explique avoir «réduit l'emprise au sol des bâtiments au profit du jardin». Leurs onze maisons à trois niveaux bénéficient de percements identiques, mais orientés différemment. «Ainsi, il existe une sorte de filiation entre les habitations. Chaque maison, tout en étant singulière, dialogue avec ses voisines par le biais de volumes similaires», commentent les architectes.
Pour leur confrère Bernard Bühler, les vues singulières sont créées par la déclivité du terrain. «La maison est dans la praire, protégée par des cloisons végétales». Une conception que partage Patrick Hernandez, pour qui «le jardin est dans la maison et la maison est dans le jardin». Les trouées visuelles transformant les volumes. Les architectes Raphaëlle Hondelatte et Mathieu Laporte ont également implanté leurs maisons suivant les courbes du terrain.
De leur côté, Sophie Dugravier et Emmanuelle Poggi ont construit des maisons sur pilotis pour s'adapter aux dénivelés. A l'intérieur, les cloisons coulissent en fonctions de l'utilisation des lieux. L'Agence Saint Projet s'est plutôt tournée vers un empilement de blocs où les diverses pièces s'emboîtent.
La semaine prochaine, retour dans le Nord avec les trois derniers épisodes du feuilleton lié à l'exposition «Voisins-Voisines» : le «Soleil intérieur» à Lille, la «Cité-jardin» du petit Bétheny et «Côté Parc» à Tourcoing.
