Le porte-parole des Enfants de Don Quichotte, Augustin Legrand, présentait lundi à Cannes un documentaire sur l’association et son combat pour les sans-abris. «Enfants de Don Quichotte (Acte 1)» retrace la «crise des tentes» du canal Saint-Martin à Paris, et les débats et promesses gouvernementales qui ont suivi.
A l’occasion du 61e festival de Cannes, le comédien et porte-parole des Enfants de Don Quichotte Augustin Legrand a présenté lundi le film «Enfants de Don Quichotte (Acte 1)». Ce documentaire de 80 minutes, qui sortira dans les salles en octobre prochain, retrace la «crise des tentes» du canal Saint-Martin à Paris, et le débat national engendré par cette crise concernant les solutions d’hébergement des SDF. Il suit notamment Augustin Legrand et Pascal Oumaklouf en octobre 2006, alors que les deux hommes ont décidé d’aller dormir dans la rue avec les sans-abri.
Le documentaire, co-réalisé par Augustin Legrand, son frère Jean-Baptiste et leur beau-frère Ronan Dénécé, a été sélectionné dans la Semaine de la critique et inclus dans la programmation «cinéma et politique». «Ce film est une arme pacifique, une manière de prolonger le débat, ne pas oublier tout en continuant à sensibiliser de plus en plus de gens possible sur un sujet peu mobilisateur», a indiqué Augustin Legrand à l’AFP. «On remet en perspective tout ce qui s’est passé, pour laisser une trace».
Un documentaire sur l’«acte 2» est déjà en tournage. «Il faudra compter sur nous cet hiver, mais aussi cet été. Le problème des mal-logés ne disparaît pas aux beaux jours. Il y aura de nouveaux campements. On ne pourra lutter qu'avec des tentes», affirme Augustin Legrand. «Déjà, la grande victoire est que les SDF ont compris qu'ils avaient des droits fondamentaux et qu'ils n'étaient pas coupables de leur situation».
Le documentaire, co-réalisé par Augustin Legrand, son frère Jean-Baptiste et leur beau-frère Ronan Dénécé, a été sélectionné dans la Semaine de la critique et inclus dans la programmation «cinéma et politique». «Ce film est une arme pacifique, une manière de prolonger le débat, ne pas oublier tout en continuant à sensibiliser de plus en plus de gens possible sur un sujet peu mobilisateur», a indiqué Augustin Legrand à l’AFP. «On remet en perspective tout ce qui s’est passé, pour laisser une trace».
Un documentaire sur l’«acte 2» est déjà en tournage. «Il faudra compter sur nous cet hiver, mais aussi cet été. Le problème des mal-logés ne disparaît pas aux beaux jours. Il y aura de nouveaux campements. On ne pourra lutter qu'avec des tentes», affirme Augustin Legrand. «Déjà, la grande victoire est que les SDF ont compris qu'ils avaient des droits fondamentaux et qu'ils n'étaient pas coupables de leur situation».
