Le ministre délégué à la Ville, Jean-Louis Borloo, a annoncé vendredi aux préfets réunis au ministère de l'Intérieur la constitution d'un "comité d'engagement unique" au bénéfice de la rénovation urbaine.
"Je travaille au niveau national, avec tous les grands partenaires publics et privés, à la constitution d'un comité d'engagement unique regroupant les décideurs, les financements et les capacités d'expertise et d'évaluation", a-t-il précisé.
Il s'agira, a-t-il expliqué, de combattre les "difficultés et lenteurs" du passage à l'acte en cette matière, du notamment à "la complexité des procédures, la multiplicité des sources de financement", a-t-il ajouté.
La politique de la Ville "nécessite une action de fond en matière de rénovation urbaine afin de résoudre les problèmes de logement et de cadre de vie dont l'ampleur dépasse les compétences et les moyens des collectivités locales et appelle un appui fort de l'Etat", a estimé M. Borloo.
Il a également regretté qu'on n'ait "pas encore pris à bras le corps" la question du "délabrement inacceptable, voire dangereux" du parc français de logement social.
"Actuellement, on démolit en France moins de 5.000 logements sociaux par au sur un parc dont l'âge moyen est de 30 ans et qui compte 4 millions d'unités", a-t-il constaté, en estimant qu'à ce rythme, il faudra "plusieurs siècles pour réhabiliter le bâti des années 50 à 70."
Il s'agira, a-t-il expliqué, de combattre les "difficultés et lenteurs" du passage à l'acte en cette matière, du notamment à "la complexité des procédures, la multiplicité des sources de financement", a-t-il ajouté.
La politique de la Ville "nécessite une action de fond en matière de rénovation urbaine afin de résoudre les problèmes de logement et de cadre de vie dont l'ampleur dépasse les compétences et les moyens des collectivités locales et appelle un appui fort de l'Etat", a estimé M. Borloo.
Il a également regretté qu'on n'ait "pas encore pris à bras le corps" la question du "délabrement inacceptable, voire dangereux" du parc français de logement social.
"Actuellement, on démolit en France moins de 5.000 logements sociaux par au sur un parc dont l'âge moyen est de 30 ans et qui compte 4 millions d'unités", a-t-il constaté, en estimant qu'à ce rythme, il faudra "plusieurs siècles pour réhabiliter le bâti des années 50 à 70."