A travers la réalisation d'une maison Folie, le Colysée, la ville du nouveau secrétaire d'Etat au Logement a choisi de recréer un lieu convivial au coeur d'un paysage naturel et architectural constitué par le croisement de quatre bras d'eau et de l'espace historique de la Citadelle de Vauban. Inauguration le 4 juin 2004.
Signé par l'architecte Pierre-Louis Carlier, le Colysée est constitué de trois matériaux : le béton pour le gros-oeuvre (Société Nord France Constructions), le verre pour la façade nord, le bois pour la façade sud (lames de bois verticales avec un aspect bardage).
L'intérieur de l'équipement, dédié à la nature, à la culture et au tourisme de proximité, intègre dans sa partie centrale un escalier monumental (emmarchement du même bois que les façades) qui sépare l'ensemble en deux aires d'activités : restauration et musée.
Le rez-de-chaussée abrite un restaurant d'une capacité de 80 personnes s'ouvrant sur une terrasse, un estaminet et une sandwicherie. Les deux niveaux supérieurs accueillent des espaces d'expositions (en liaison avec trois ateliers d'artistes ouverts aux habitants), et le Musée de l'histoire de la Deûle. Ce musée met en scène, de manière chronologique, les différents visages de la Deûle à travers les âges, et les habitudes de vie des communes riveraines. Apparaissent également des personnages emblématiques comme Jeanne de Flandre qui a canalisé la rivière au 13e siècle, ou Vauban, créateur de la Citadelle.
Enfin, un escalier extérieur mène le promeneur au sommet de l'ouvrage (10,89 m), proposant un regard panoramique sur les 4,5 ha aménagés de la plaine et les jardins. Les deux jardins contemporains de 3 000 m2 sont organisés autour du vent et de l'eau, et offrent un lieu de rencontre pour les jardiniers passionnés et les paysagistes.
Le Colysée fait également une large place à l'architecture. En effet, au printemps 2002, la ville de Lambersart a lancé un concours d'idées à destination des étudiants des écoles d'architecture sur le thème de la villa urbaine, isolée ou en lotissement : «La villa urbaine - l'éclectisme aujourd'hui». Conduit avec des architectes-enseignants de l'école de Villeneuve d'Ascq, ce concours a donné lieu à une remise de prix le 9 février dernier auprès de 11 lauréats. Les maquettes de leurs projets seront exposées au Colysée du 5 juin au 19 septembre 2004 autour de la problématique «L'éclectisme : manière moderne de penser l'architecture», en parallèle de vues historiques d'habitations lambersartoises. Un espace sera d'ailleurs réservé à la présentation de la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager).
Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, un cycle de quatre conférences proposera de réfléchir sur le thème : «Où est passée la villa ? Panorama de l'architecture de la villa de 1900 à nos jours». Programme : le 8 juin, «Franck Lloyd Wright ou le rêve de la villa américaine» ; le 15 juin, «De l'éclectisme à l'Art Nouveau : la villa au tournant du siècle» ; le 7 septembre, «Le style international de Mallet-Stevens et Le Corbusier à l'époque Art Déco» ; le 14 septembre, «Vers une anti-villa : l'émergence de la villa écologique».
MC
www.ville-lambersart.fr
La semaine prochaine, dernier épisode de notre dossier «maisons Folie» avec la présentation de l'Hôtel de Guines à Arras.
L'intérieur de l'équipement, dédié à la nature, à la culture et au tourisme de proximité, intègre dans sa partie centrale un escalier monumental (emmarchement du même bois que les façades) qui sépare l'ensemble en deux aires d'activités : restauration et musée.
Le rez-de-chaussée abrite un restaurant d'une capacité de 80 personnes s'ouvrant sur une terrasse, un estaminet et une sandwicherie. Les deux niveaux supérieurs accueillent des espaces d'expositions (en liaison avec trois ateliers d'artistes ouverts aux habitants), et le Musée de l'histoire de la Deûle. Ce musée met en scène, de manière chronologique, les différents visages de la Deûle à travers les âges, et les habitudes de vie des communes riveraines. Apparaissent également des personnages emblématiques comme Jeanne de Flandre qui a canalisé la rivière au 13e siècle, ou Vauban, créateur de la Citadelle.
Enfin, un escalier extérieur mène le promeneur au sommet de l'ouvrage (10,89 m), proposant un regard panoramique sur les 4,5 ha aménagés de la plaine et les jardins. Les deux jardins contemporains de 3 000 m2 sont organisés autour du vent et de l'eau, et offrent un lieu de rencontre pour les jardiniers passionnés et les paysagistes.
Le Colysée fait également une large place à l'architecture. En effet, au printemps 2002, la ville de Lambersart a lancé un concours d'idées à destination des étudiants des écoles d'architecture sur le thème de la villa urbaine, isolée ou en lotissement : «La villa urbaine - l'éclectisme aujourd'hui». Conduit avec des architectes-enseignants de l'école de Villeneuve d'Ascq, ce concours a donné lieu à une remise de prix le 9 février dernier auprès de 11 lauréats. Les maquettes de leurs projets seront exposées au Colysée du 5 juin au 19 septembre 2004 autour de la problématique «L'éclectisme : manière moderne de penser l'architecture», en parallèle de vues historiques d'habitations lambersartoises. Un espace sera d'ailleurs réservé à la présentation de la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager).
Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, un cycle de quatre conférences proposera de réfléchir sur le thème : «Où est passée la villa ? Panorama de l'architecture de la villa de 1900 à nos jours». Programme : le 8 juin, «Franck Lloyd Wright ou le rêve de la villa américaine» ; le 15 juin, «De l'éclectisme à l'Art Nouveau : la villa au tournant du siècle» ; le 7 septembre, «Le style international de Mallet-Stevens et Le Corbusier à l'époque Art Déco» ; le 14 septembre, «Vers une anti-villa : l'émergence de la villa écologique».
MC
www.ville-lambersart.fr
La semaine prochaine, dernier épisode de notre dossier «maisons Folie» avec la présentation de l'Hôtel de Guines à Arras.